La quatrième assemblée générale des Burkinabè de l’étranger a pris fin le 15 mars 2014 à Ouagadougou, au terme de 72h de travaux. Des recommandations et des résolutions ont été prises dont la création d’un ministère consacré à la diaspora.
Les Burkinabè de l’étranger ont demandé la création d’un ministère pour s’occuper spécifiquement de leurs intérêts. Ce souhait est intervenu à la clôture des activités de leur quatrième assemblée générale, tenue à Ouagadougou sous le thème : « Place et rôle des Burkinabè de l’étranger dans le processus d’édification d’un Burkina Faso émergent », le 15 mars 2014. Les membres de l’assemblé générale ont aussi adopté des recommandations relatives à la délivrance de passeport diplomatique à chaque délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), la tenue des rencontres périodiques entre les ambassades et consulats généraux du Burkina Faso avec les délégués CSBE.
La rencontre a également permis l’élaboration d’un document-cadre pour la promotion de l’investissement des Burkinabè de l’étranger dans leur pays d’origine. Lors de ce rendez-vous, des difficultés ont été soulevées. Au nombre des contraintes, on peut citer, entre autres, les difficultés d’obtention et de renouvellement des passeports, celles d’obtention des parcelles à usage d’habitation, les frais élevés d’établissement des documents auprès des missions diplomatiques et consulaires et les délais trop longs, etc. Comme solutions, le Conseil a proposé l’exonération des taxes de douane sur les dons envoyés par les Burkinabè de l’étranger, le renforcement du rôle des délégués au CSBE afin de leur permettre d’assister officiellement les compatriotes en difficultés. Le Secrétaire permanent du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (SP/CSBE), Lambert Alexandre Ouédraogo, a indiqué que la quatrième assemblée a battu un record parce qu’il a pu réunir 66 délégués sur un total de 74. Il a salué le fait que les Burkinabè vivant à l’extérieur pourront prendre part à l’élection présidentielle de 2015 dans la mère-patrie. Par rapport au droit de posséder un passeport diplomatique dans l’exercice de leurs fonctions quotidiennes ainsi que le désir d’avoir un ministère chargé des Burkinabè vivant en territoire étranger, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération regionale, Yipènè Djibrill Bassolé, a dit avoir pris bonne note. Il a rassuré les délégués que leurs doléances seront transmises au président du Faso, Blaise Compaoré. En outre, il a invité ses compatriotes de l’extérieur à rester mobilisés face aux résolutions qu’ils ont prises et à œuvrer pour la mise en œuvre du projet de Migration internationale pour le développement de l’Afrique (MIDA).
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