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Burkina : Ces malencontreux mots à ne plus prononcer
Publié le lundi 17 mars 2014   |  burkina24.com




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Cette semaine a été secouée par le congrès de l’ADF/RDA et bien d’autres actualités. Mais le Mercure a retenu un mot qu’il a trouvé déplorable : guerre.

Ce mot est ressorti de façon négative de la bouche d’un homme politique du Burkina, Salia Sanou, maire de la ville de Bobo, qui croit savoir qu’un parti veut que le pays « aille en guerre ».

De telles idées sont malencontreuses dans le contexte burkinabè. Surtout si elles viennent des hommes politiques, vecteurs d’opinion par excellence et qui parlent au nom de nombreuses personnes. Que cela soit dit et retenu une fois pour toutes : le Burkina n’a pas besoin d’aller en guerre pour passer le virage de l’année 2015.

Ce pays ne peut pas s’offrir ce luxe ni ce malheur. Et il est temps que les hommes politiques du Burkina le comprennent et l’entérinent, de quelque bord qu’ils soient. Il n’y a pas d’ennemis au Burkina. Il n’y a que des adversaires politiques.

Et comme tels, le seul affrontement qui vaille est celui du choc des arguments, de la bataille des idées et du combat du débat.

Toute autre voie, qui veuille s’appliquer en dehors des chemins admis par la loi, ne peut que nuire à ce pays construit laborieusement par les Burkinabè (surtout) depuis plus de cinq décennies, et devrait, de ce fait être nulle et de nul effet.

L’exemple du 14 mars

L’opposition et la majorité ont donné un bel exemple le 14 mars dernier, au Palais de la culture et de la jeunesse Jean-Pierre Guingané.

Le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, le Secrétaire général du Mouvement du peuple et du progrès (MPP), Clément Sawadogo, et le représentant du Secrétaire exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) étaient ensemble côte à côte et ont serré la main au Président de l’ADF/RDA, Gilbert Ouédraogo, lors de l’ouverture du 15e congrès de ce parti.

C’est ainsi que les Burkinabè doivent comprendre la politique et la démocratie : un combat d’idées et de convictions entre adversaires politiques, mais qui demeurent des Burkinabè, des frères d’une même nation et non des ennemis.
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