Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Burkina : Un parti pro-Compaoré s’oppose à la modification d’un article limitant le nombre de mandat présidentiel
Publié le lundi 17 mars 2014   |  AIB


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Alliance pour la Démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Me Gilbert Noël Ouédraogo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou - Une formation politique proche du président burkinabè Blaise Compaoré a réaffirmé dimanche son opposition à la modification de la constitution, qui pourrait permettre au président, au pouvoir depuis 1987, de se présenter à nouveau en 2015.

« Nous sommes contre la modification de l’article 37 de la constitution de notre pays et pour la limitation des mandats présidentiels », a déclaré le président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Me Gilbert Noel Ouédraogo, dont le parti achevait son 15è congrès tenu sur le thème « l’ADF-RDA face aux défis de la transition politique et du renforcement de la démocratie au Burkina Faso ».

En mi décembre, le président Compaoré avait évoqué l’éventualité d’un référendum pour modifier la constitution burkinabé.

En fin janvier, plusieurs milliers de personnes, sur appel de l’opposition, ont manifesté contre ce référendum. Ils accusent le pouvoir de vouloir réviser l’article 37 de la Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels, pour permettre au chef de l’État de briguer à nouveau sa succession en 2015.

Au regard de « l’intérêt » et du « bonheur » de la nation, « la voie de la concertation et du dialogue pour une alternance démocratique et apaisée au Burkina, s’impose à tous », a-t-il soutenu.

« Le pays a besoin de paix et non de violence et je crois que nous trouverons la sagesse pour une alternance paisible », a plaidé Me Ouédraogo.

« Nous restons convaincus que collectivement, nous saurons trouver la sagesse et l’amour nécessaires pour nous surpasser au nom du Burkina Faso », a lancé Me Ouédraogo, qui s’est dit convaincu que les acteurs politiques sauront trouver « le plus rapidement possible, les voies et moyens pour une transmission pacifique du pouvoir ».

Un groupe de médiation et dirigé par l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, craignant une « explosion sociale » dans ce pays pauvre de l’Afrique de l’ouest, a tenté en vain de réunir majorité et opposition pour une sortie de crise.

L’ADF/RDA, troisième force politique du pays, qui compte 18 députés sur 127 à l’Assemblée nationale, a participé à plusieurs gouvernements de M. Compaoré depuis 2000.

En 2005, ce parti, principale force politique de l’opposition avait, à la surprise générale soutenu la candidature alors controversée de M. Compaoré, réélu cette année-là puis en 2010.

Cette formation politique a quitté le gouvernement après avoir échoué à obtenir davantage de postes ministériels.

Au pouvoir depuis le putsch de 1987, M. Compaoré, entretient toujours le flou sur ses intentions concernant la présidentielle de 2015.

NO/AB

 Commentaires