Burkinabè de l’étranger : La pierre à la construction de la mère-patrie #aOuaga

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Burkinabè de l’étranger : La pierre à la construction de la mère-patrie

Publié le lundi 17 mars 2014 | Sidwaya

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Vote des Burkinabè de l`étranger : les ambassadeurs du Burkina en parlent avec le chef de l`Etat
Mardi 11 mars 2014. Ouagadougou. Les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina sont allés échanger avec le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, sur le vote des Burkinabè de l`étranger en marge de leur 13e Conférence. Photo : Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale

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Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a organisé du 13 au 15 mars 2014 à Ouagadougou, la 4e Assemblée générale du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, sous le thème : «Place et rôle des Burkinabè de l’étranger dans le processus d’édification d’un Burkina Faso émergent».

La diaspora burkinabè entend s’impliquer davantage dans la construction de la mère-patrie. Afin de mieux organiser cette contribution, les délégués élus du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), réunis du 13 au 15 mars 2015, pour leur 4e assemblée générale planchent sous le thème : «Place et rôle des Burkinabè de l’étranger dans le processus d’édification d’un Burkina Faso émergent». Selon le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, président du CSBE, Djibrill Bassolé, il faut également rendre plus visible et plus efficiente, «la précieuse contribution naturelle et spontanée de la diaspora burkinabè au mieux-être de leur famille et de leur région d’origine, à travers les transferts financiers et les investissements déjà réalisés dans des domaines, aussi variés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage…». Pour le secrétaire permanent du CSBE, Alexandre Lambert Ouédraogo, le choix du thème est un signal fort à l’endroit de toutes les filles et de tous les fils du Burkina Faso vivant à l’étranger, afin que chacun se sente fier et utile d’apporter sa pierre, quelle qu’elle soit, à la construction de la patrie. «En choisissant d’être des artisans bénévoles au service de vos communautés respectives, vous êtes les ambassadeurs d’une cause dont la nature et la finalité ne peuvent que vous anoblir», a-t-il lancé aux délégués. Le projet Migration pour le développement en Afrique (MIDA) et le vote des Burkinabè de l’étranger à partir de 2015, sont aussi à l’ordre du jour de l’AG du CSBE. Le ministre d’Etat a indiqué que l’adoption de la 2e phase du projet MIDA, en adéquation avec les objectifs de la Stratégie de croissance et de développement durable (SCADD) et du plan quinquennal du président du Faso, Blaise Compaoré, «Bâtir, ensemble, un Burkina émergent» met à disposition des Burkinabè de l’étranger, «un outil précieux pour structurer et accroître la contribution de la diaspora au développement socioéconomique du Burkina Faso». Quand au vote des Burkinabè de l’étranger, les délégués définiront les modalités de leur contribution à la réussite des futures élections, de concert avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les ambassadeurs et consuls généraux qui prennent également part au conclave. Djibrill Bassolé est conscient des difficultés auxquelles font face les Burkinabè de l’étranger dans leur pays d’accueil. Aussi, il a réitéré sa détermination ainsi que celle du gouvernement, à travailler en étroite collaboration avec les autorités des pays d’accueil, en vue de faciliter autant que possible les conditions de vie et de séjour des compatriotes. «La récente extension de notre couverture diplomatique dans le monde, à travers l’ouverture de nouvelles ambassades et consulats généraux participe de ce souci d’assurer une meilleure protection de nos compatriotes à l’étranger», a précisé le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères.

Un comportement exemplaire dans les pays d’accueil

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le Secrétariat permanent (SP) du CSBE sera doté de moyens conséquents pour jouer pleinement son rôle d’interface avec toutes les communautés burkinabè vivant à l’étranger. Les délégués ont été invités à soutenir cette structure, en vue d’en faire un instrument efficace de protection et de mobilisation de la diaspora burkinabè. Le ministre Bassolé a exhorté les élus du CSBE à poursuivre leur mission de sensibilisation des compatriotes à un comportement exemplaire, en observant les lois et règlements de leur pays d’accueil respectif, confortant de ce fait la bonne réputation dont jouit la diaspora burkinabè. Quant au délégué CSBE d’Accra au Ghana, Alassane Rouamba, doyen et représentant des délégués, la diaspora burkinabè qui compte environ 10 millions d’âmes devrait avoir certainement beaucoup à offrir à son pays, économiquement, socialement, politiquement. Pour y parvenir, a dit le doyen, il est souhaitable qu’une organisation de cette diaspora et un soutien de taille soit mis en place, via les ambassades et consulats. «C’est dans l’unité que nous remporterons les victoires. Certes, si nous sommes unis et tenons nos débats avec respect mutuel, humilité, modestie et tolérance,
nous trouverons des solutions à nos problèmes, quelle que soit la nature. Que l’intérêt supérieur de la nation prenne toujours le dessus sur nos individualités», a soutenu Alassane Rouamba.
Le ministre en charge des Affaires étrangères a promis désormais, la tenue régulière des assemblées générales du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger.

- Bachirou NANA

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