L’artiste musicien burkinabè Koto Brawa a sorti un nouvel opus dénommé « Gueïnto », en hommage à sa fille, a-t-on appris dimanche, de source proche de son staff managérial, à Ouagadougou.
Selon le staff managérial, le titre de l'œuvre musicale « Gueïnto » signifie « Lève-toi et marche », en birifor, sa langue maternelle, parlée au Sud-ouest du Burkina Faso.
Ce deuxième opus de Koto Brawa (qui vient sept ans après le premier) est composé de treize titres dans lesquels ressortent des expériences et des rencontres faites par l'artiste, lors de ses concerts en Europe et en Afrique.
La musique, précise-t-on, est chantée dans un style où des rythmes birifor et dagara (ethnie du sud-ouest du Burkina) se mélangent avec perfection aux sonorités modernes notamment le jazz, le funk, le blues.
De l'avis des promoteurs de l'album, Koto Brawa partage également sa musique, dans les chœurs, avec les choristes de Manu Dibango et Youssou Ndour.
« La collaboration, on la retrouve aussi dans Ayé wah, un titre chanté en duo avec l'icône montante de la musique africaine précisément congolaise en Hexagone, Gasandji », souligne-t-on.
Disponible en CD au Burkina Faso, l'album Gueïnto est sorti en France sur Internet en janvier 2014. La sortie du support physique est prévue en avril prochain.
Les premiers pas de Koto Brawa dans la musique ont commencé en 1995 comme batteur. Puis, son talent est très vite sollicité par plusieurs vedettes de la musique burkinabè tels que Bil Aka Kora et l'ex-groupe Yeleen.
Il est installé depuis quelques années en France où il mène sa carrière musicale avec son groupe dénommé The Wakman.