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Sidwaya N° 7623 du 14/3/2014

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Mouvement du peuple pour le progrès : le parti se dévoile aux militants du Zoundwéogo
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Sidwaya


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© aOuaga.com par A.O
Politique : le MPP à la rencontre de ses militants de Saaba
Dimanche 9 mars 2014. Ouagadougou. Une délégation de la direction du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a rencontré les militants du parti dans la commune rurale de Saaba située dans la banlieue est de la capitale burkinabè. Photo : Simon Compaoré, 2e vice-président du MPP


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Une délégation du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) était à Manga, dans l’après-midi du dimanche 9 mars 2014 à Manga, à la rencontre de leurs militants dans cette partie du Burkina Faso. L’objectif de cette assemblée générale était de présenter le parti aux populations du Zoundwéogo, les raisons de sa création et de demander leur adhésion.

C’est une foule très nombreuse qui a accueilli la délégation du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à l’occasion de leur toute première assemblée générale tenue à Manga dans l’après-midi du dimanche 9 mars 2014. Conduite par Boundi Ouoba, l’équipe du parti des démissionnaires du CDP avait pour objectif de présenter le parti aux populations du Zoundwéogo, leur expliquer ensuite les raisons qui ont conduit à sa création et de solliciter leur adhésion pour son rayonnement sur l’échiquier politique nationale. En effet, devant une foule des grands jours, l’émissaire du MPP a fait savoir qu’à un certain moment de la vie de leur ancien parti, le CDP, notamment après le 4ème congrès, les règles élémentaires qui régissaient son fonctionnement ont été foulées au pied. C’est pourquoi, a confié le Dr Ouoba, lui et ses camarades ont pris leur responsabilité face à ce qu’il qualifie de patrimonialisation du parti et de l’Etat. Il s’agissait donc d’informer les militants sur les motifs réels qui ont amené à la création du parti et sonner la mobilisation. « Nous sommes venus vous livrer un message de combat et de lucidité, celui de nos ancêtres qui n’ont jamais accepté d’être l’esclave de quiconque », a-t-il, d’entrée de jeu, indiqué. Pour lui, ce n’est pas la quête effrénée du pouvoir qui a conduit les démissionnaires du parti majoritaire à créer le MPP. Mais, c’est en hommes soucieux du devenir du pays, en hommes épris de paix, de démocratie et d’alternance qu’ils ont pris leur responsabilité face à la volonté des dirigeants du CDP, soutenus par la FEDAP-BC, de mettre en place un Sénat, de modifier l’article 37 de la Constitution en vue de maintenir Blaise Compaoré au pouvoir au-delà de 2015. « Nous n’allons pas accepter la modification de l’article 37 et tous les moyens légaux seront mis en place pour empêcher l’insécurité démocratique qu’on veut insuffler à notre pays », a martelé l’émissaire du MPP.
Par conséquent, il a exhorté l’ensemble des militants à s’engager autour des idéaux du nouveau parti pour les combats futurs. Le point focal du parti dans le Centre-Sud, Jean-Claude Bouda, tout en saluant la très forte mobilisation des militantes et militants du Zoundwéogo à cette assemblée générale aux allures d’un meeting, leur a lancé un appel à faire front avec le MPP, le parti du développement partagé, afin qu’il soit bien implanté dans cette partie du « pays des Hommes intègres ».Et ce, a poursuivi Jean Claude Bouda, dans l’objectif d’opérer l’alternance démocratique au Burkina Faso en 2015, fin officielle du mandat de Blaise Compaoré. A ce propos, toutes les couches de la société dont les vieux, les femmes et jeunes ont, tour à tour, affirmé leur engagement et leur adhésion massive aux idéaux du parti pour que souffle le vent du renouveau démocratique qu’il prône. « Nous avons rencontré des militants déterminés par rapport à notre message et nous avons découvert leur vision partagée de la lutte que nous menons », a laissé entendre, Jean Claude Bouda. C’est très confiant que les membres du bureau exécutif national du MPP sont repartis de Manga, en attendant le congrès qui verra l’installation des membres des différentes structures de base.

Soumaïla BONKOUNGOU

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