CASEM du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat: Les grands défis de 2014 dévoilés #aOuaga

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CASEM du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat: Les grands défis de 2014 dévoilés

Publié le jeudi 13 mars 2014 | AIB

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M Bernard Zougouri,le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat

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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a tenu son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année, le lundi 10 février 2014 à Bobo-Dioulasso. Les grands défis sont entres autres, l’édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, la foire de Sindou et l’aménagement des zones industrielles.

Le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département en charge du commerce a permis d’examiner et d’adopter le rapport d’activités de 2013 et le programme d’activités de l’année en cours. Il s’est voulu comme une obligation de rendre compte, selon le secrétaire général du ministère, Bernard Zougouri, afin de rendre le secteur de l’industrie, du commerce et l’artisanat plus dynamique et compétitif. Le rendez-vous a donc été un cadre pour le secrétaire général, pour évoquer les acquis de 2013. Dans le secteur du commerce, Bernard Zougouri a cité la construction d’infrastructures marchandes qui selon lui, contribuent à la promotion des produits locaux comme le marché construit lors de la foire de Yako. Dans ce même cadre, il est revenu sur la Rencontre gouvernement-secteur privé. Sur le plan social, l’année 2013 a été marquée par des sorties de terrain. Il s’agit précisément des opérations de contrôle des prix, de la qualité et du poids des produits de grande consommation.

Un code de l’artisanat en 2014

Dans le domaine de l’industrie, le secrétaire général du MICA, a évoqué l’aménagement des zones industrielles de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Concernant le secteur de l’artisanat, le MICA a entrepris la rédaction d’un code dont l’objectif est d’organiser les acteurs pour plus d’épanouissement. « C’est un domaine que nous souhaitons plus organisé qu’actuellement. Nous allons poursuivre en 2014 par l’adoption du Code de l’artisanat », a déclaré M. Zougouri. Ce premier CASEM a également été une occasion pour le SG du ministère d’interpeller ses collaborateurs sur les grands défis qui s’imposent au MICA en 2014. Il s’agit entre autres, de l’organisation du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), de la foire de Sindou qui se tiendra en mars, et de la poursuite de l’aménagement des zones industrielles de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. « Cet aménagement va se poursuivre en 2014 pour permettre aux opérateurs économiques potentiels, de disposer de terrain pour réaliser des activités », a-t-il soutenu. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat est freiné dans son élan par des difficultés. D’une part le MICA n’a pas une représentativité sur tout le territoire. « Notre département est actuellement déconcentré dans seulement cinq régions du pays. Nous aurions aimé couvrir l’ensemble des régions », a expliqué le secrétaire général. Les autres difficultés sont humaines et financières, ce qui n’a pas permis, selon Bernard Zougouri, de réaliser toutes les activités programmées en 2013.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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