Burkina-Faso - Le retard accusé dans l'exécution du chronogramme établi pour les activités préparatoires à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso se justifie par l'indisponibilité des ressources financières, selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré.
Le président de cette institution qui a rencontré mardi matin la classe politique et la société civile, a indiqué que le but de la réunion avec ces acteurs est de les informer sur la situation et chercher avec eux des pistes de solutions afin de rattraper le retard.
« Nous voulons mettre tous les mandants au même niveau d'information, de recueillir les avis, suggestions et recommandations à propos des préparatifs des élections présidentielles de 2015 », a expliqué Me Kéré.
Il a rappelé, pour expliquer les difficultés et justifier le retard dans le démarrage des opérations, que « la CENI est un organe d'exécution au plan pratique des opérations électorales mais elle ne crée pas les ressources ».
Le retard actuel de situe essentiellement au niveau des opérations de mise à jour du fichier électoral et du recensement des Burkinabé de l'étranger, inscrites au chronogramme et qui constituent les grandes étapes du processus de préparation de la présidentielle de 2015.
Selon ce chronogramme initial adopté par consensus avec la classe politique et la société civile, les opérations de mise à jour du fichier électoral devraient avoir commencé le 1er mars dernier mais à la date d'aujourd'hui, la CENI reste dans l'attende des ressources pour déclencher les opérations.
« Nous avons saisi le gouvernement et le dossier est à l'étude », a indiqué Me Kéré.
L'élection présidentielle au Burkina Faso est prévue pour se dérouler en novembre 2015.