Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1009 du 11/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Rencontre CENI-PARTIS POLITIQUES-OSC: Recherche des financements pour le scrutin de 2015
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Le Quotidien




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La commission électorale nationale indépendante a organisé une rencontre avec les acteurs de la classe politique et les membres des organisations de la société civile, dans la matinée du 11 mars 2014, à Ouagadougou. Cette concertation vise à mettre les participants au même niveau d’information relative au financement de la mise à jour du fichier électoral et de l’élection présidentielle de 2015. Il s’est agi pour les membres de la CENI de faire le point de l’exécution du chronogramme du scrutin présidentiel de 2015 aux acteurs de la classe politique et aux organisations de la société civile. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la CENI, Barthelemy Kéré.

Le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, a rendu visite au président de la CENI, Barthelemy Kéré, le 3 mars 2014, au siège de l’institution électorale, en vue de s’enquérir de l’état d’avancement du chronogramme du scrutin présidentiel de 2015. C’est dans la même logique que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une rencontre entre les acteurs de la classe politique et des organisations de la société civile afin de les mettre au même niveau d’information. « Nous avons souhaité entamer les opérations de mise à jour du fichier électoral pour compter du 1er mars 2014 afin d’achever la procédure de collectes des données des électeurs sur le terrain, avant la saison pluvieuse, étant entendu que les opérations pourraient être contenues dans le délai de soixante jours », a dit Barthelemy Kéré. C’est au regard du retard accusé jusque-là au regard du chronogramme préparatoire du scrutin de 2015 arrêté de façon consensuelle avec les acteurs politiques, le 30 décembre 2013, que la CENI a initié une telle rencontre d’information. Le président de la CENI a mentionné qu’il est du devoir de sa structure d’attirer l’attention de l’ensemble des acteurs du processus électoral et ce, sans accusation de qui que ce soit, afin de permettre la bonne tenue de l’élection présidentielle de 2015, défi majeur à relever. Pour lui, la mise à jour du fichier électoral permettra de prendre en compte les personnes qui n’avaient pas l’âge électoral et qui l’ont eu maintenant ou de tenir compte de ceux qui n’ont pas été enrôlés lors du premier exercice. Suite à cela, l’enrôlement des Burkinabè vivant à l’étranger qui peuvent justifier de leur nationalité et qui ont l’âge de voter. Selon lui, pour faire cela, il faut une reforme de la loi. « Nous avons soumis cette question au gouvernement pour qu’il saisisse la représentation nationale pour que l’environnement juridique soit modifié de manière à obtenir une participation massive des Burkinabè de l’étranger. Il y a des difficultés concernant les cartes consulaires et le fait de relever cette hypothèque pourrait aider à aller rapidement et surement », a-t-il précisé.

« Si nous avons les moyens financiers, nous procéderons à la mise en place des démembrements de la CENI partout dans le monde », a-t-il dit. Barthelemy Kéré a expliqué que la rencontre des acteurs politiques et des membres des Organisations de la société civile contribuera à recueillir des propositions pour trouver des solutions. Il s’est réjoui du fait que le chef du gouvernement ait laissé entendre lors de la rencontre avec les ambassadeurs que le gouvernement mettra les moyens nécessaires à la disposition de la CENI pour l’organisation du scrutin de 2015 et pour la mise à jour du fichier électoral. « Cela nous réconforte et nous attendons que ces moyens soient mises à notre disposition pour qu’à notre tour, nous mettons toute l’expertise à concours pour procéder aux opérations sur le terrain », a-t-il conclu .

Par Soumoubienkô Roland KI

 Commentaires