La conférence de presse dédicace de la sortie du deuxième album de l’artiste musicien Souro Sanou s’est tenue, le samedi 27 octobre 2011, à Bobo-Dioulasso à l’Auberge Plaza. Devant un parterre d’animateurs, de journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, l’artiste musicien Souro Sanou a soumis à critique son 2ème opus. C’est un album de dix titres chanté en langues dioula et bobo mandarè. Baptisé " Espoir ", l’œuvre en elle-même relève d’un parcours de combattant. Elle est l’émanation des efforts financiers personnels de son manager et naguère producteur, de l’artiste lui-même et du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA). L’œuvre a en effet bénéficié d’un prêt d’environ 800 000 F.CFA pour son enregistrement en studio. Le soutien du ministre de la Fonction publique, Soungalo Appolinaire Ouattara est du reste à saluer pour la sortie douloureuse de cette œuvre. " Le vote n’est pas un devoir au Burkina Faso comme c’est le cas en Belgique. Mais sortir massivement pour exprimer sa voix est plus responsable et est comptabilisé dans les indicateurs du déroulement du scrutin. On peut s’abstenir de voter mais voter nul ou blanc vaut mieux que ne pas se déplacer le jour du scrutin ", a déclaré le manager Roger Sawadogo aux journalistes qui cherchaient à lire d’autres intentions dans le titre " voter ".
Dans la soirée, c’est à un concert dédicace en live que l’artiste-musicien Souro Sanou a convié la population bobolaise et ses nombreux mélomanes. Jezy, Madou Jan, Les Enfants du Faso…ont accompagné leur collègue sur scène. L’étape de Bobo-Dioulasso n’est qu’un pas dans la jeune carrière prometteuse de l’artiste. Il s’agit d’une première sortie car le staff de l’artiste compte effectuer une sortie officielle dans la capitale politique du pays, Ouagadougou, dans les prochains mois. S’il a baptisé son tout dernier " espoir ", c’est parce qu’il mélomanes vont adorer son style et ses chansons qui enveloppent précieusement les trésors de la culture bobo mandaré (son 1er album était baptisé " Minfiré ", préservation de la culture africaine) et de cette Afrique qui subit de plus en plus les velléités l’acculturation dans le concert des nations.