Vote des Burkinabè de l’étranger: Les ambassadeurs et consuls généraux balisent le terrain #aOuaga

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Vote des Burkinabè de l’étranger: Les ambassadeurs et consuls généraux balisent le terrain

Publié le mardi 11 mars 2014 | Sidwaya

© Le Pays par DR
Burkina : le gouvernement fait sa rentrée
Mercredi 4 septembre 2013. Ouagadougou. Le gouvernement a effectué sa rentrée à travers son tout premier Conseil des ministres tenu au palais présidentiel. Beyon Luc Adolphe Tiao, Premier ministre

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La 13e conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina a ouvert ses travaux, le lundi 10 mars 2014 à Ouagadougou. Ce rendez-vous est une occasion pour les diplomates de s’interroger sur leur contribution à la participation des Burkinabè vivant à l’étranger, aux opérations électorales.

« Participation des Burkinabè vivant à l’étranger aux opérations électorales : la contribution de la diplomatie burkinabè », tel est le thème de la 13e conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina dont les travaux ont débuté hier, lundi 10 mars 2014 à Ouagadougou. Selon le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, le gouvernement a pour souci de donner à tous les Burkinabè qui vivent sur le territoire national ou à l’étranger, l’espoir d’un avenir de paix et de développement. « Cet espoir est accessible si nous ne relâchons pas les efforts consentis depuis de nombreuses années. Mais, pour louables qu’ils soient, nos efforts n’auraient pas la même force sans l’exceptionnel apport de toutes nos sœurs et de tous nos frères vivant à l’étranger (…) qui œuvrent de concert avec leurs compatriotes restés sur le territoire national, pour un but commun : faire de notre cher Burkina Faso, un pays où il fait bon vivre », a-t-il déclaré. Il a réaffirmé que la détermination du gouvernement, sous l’impulsion du président du Faso, Blaise Compaoré, à associer la diaspora au processus de désignation de ses dirigeants et ce, à travers la mise en œuvre de la Loi 019-2009 consacrant le droit de vote des Burkinabè de l’étranger aux scrutins présidentiels et référendaires. « Les dispositions seront prises pour que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) commence en temps opportun la révision des listes électorales et le recensement biométrique des Burkinabè de l’étranger en âge de voter », a-t-il promis.

Echanger sur la conduite de la diplomatie burkinabè

La conférence est un cadre privilégié pour échanger sur la conduite de la diplomatie, de recueillir les orientations pour la mise en œuvre des objectifs de développement et contribuer à un plus grand rayonnement du Burkina Faso. En un mot, elle offre l’occasion d’avoir des discussions sur les questions d’actualité concernant la marche du monde et l’orientation de la politique étrangère du « pays des Hommes intègres ». Pour le ministre délégué en charge des Affaires étrangères, Thomas Palé, cette rencontre est une opportunité pour les ambassadeurs de reprendre contact avec le pays, afin de s’informer des grands programmes du gouvernement. « Ils peuvent aussi exprimer leurs préoccupations. En réalité, la diplomatie évolue car le monde est en constante mutation. Il est essentiel que les ambassadeurs et les consuls généraux viennent à la source pour prendre les orientations du président du Faso, Blaise Compaoré, qui est l’inspirateur de la politique étrangère de notre pays », a-t-il expliqué. A l’entendre, les défis de la diplomatie burkinabè sont liés à la paix, à la sécurité et au développement. Pour ce faire, plusieurs communications sur des thèmes divers allant de la diplomatie à l’économie en passant par la culture, sont prévues, à l’intention des participants. Selon le doyen des ambassadeurs et consuls généraux, par ailleurs ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République de Cuba, Daniel Ouédraogo, la fonction de diplomate exige une constante mise à jour de la connaissance des politiques et des réalités du « pays des Hommes intègres ». Au nom de ses pairs, il s’est réjoui de ce que les ambassadeurs et consuls généraux soient les porteurs de message de la diplomatie burkinabè auprès des juridictions et institutions internationales dont les lignes directrices portent, entre autres, sur l’amitié et la solidarité entre les Etats du monde, le dialogue et la médiation pour la paix et la sécurité. « Le développement du pays, pour se réaliser, a besoin de l’apport de tous les Burkinabè, qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur », a-t-il exprimé. En outre, il a laissé entendre que la diaspora burkinabè interpelle le plus souvent les diplomates sur leur participation au processus de développement de la mère-patrie. Toute chose qui lui a fait dire qu’il est nécessaire de se pencher sur la mise en œuvre du projet « Migration pour le développement en Afrique (MIDA) » qui constitue une composante de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Nestor BAKI
Lawakila Rodrigue KABARI
(Stagiaire)

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