Ouagadougou (Burkina Faso) - La célébration de la journée internationale de la femme, samedi, au Burkina Faso à l’instar d’autres pays, est le principal sujet qui fait l’unanimité à la Une des journaux burkinabè, ce lundi.
Le quotidien national Sidwaya affiche : « Journée internationale de la femme 2014 : Un plan d'investissement pour les femmes », soulignant que c'est la Première dame, Chantal Compaoré qui a présidé, le 8 mars 2014, à Banfora (Ouest du Burkina), la cérémonie officielle de la commémoration de la 157ème Journée internationale de la femme.
Toujours selon Sidwaya, la commémoration du 8 mars au Burkina Faso a été placée sous le thème : « Entreprenariat féminin : problématique du financement des activités économiques des femmes au Burkina Faso ».
« Ladite cérémonie, riche en couleur, a été ponctuée de messages en direction des femmes, d'une décoration de récipiendaires et d'une grande parade exécutée principalement par des femmes », relate le journal.
A ce sujet, Le Quotidien arbore à sa Une : « Commémoration du 8 mars à Banfora : Festivités et recherche de sources de financement », là où Notre Temps titre : « 8 mars : D'un Djandjoba (Ndlr : réjouissance et danse populaire) à l'autre ».
« 8 Mars 2014 à Banfora : + Nous repartons allégées + », présente à sa Une L'Observateur Paalga qui cite la ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré.
A lire ce journal, la célébration de la 157e journée internationale de la femme s'est déroulée dans la cité du Paysan noir, Banfora entre trémoussements et réflexions.
« Dernière édition tenue hors de la capitale burkinabè, le 8-Mars 2014 a tenu toutes ses promesses, avec des engagements majeurs pris en faveur des femmes », écrit L'Observateur Paalga.
Et d'ajouter que « placée sous la présidence de Chantal Compaoré, cette commémoration a été l'occasion de rendre un vibrant hommage aux femmes, confrontées qu'elles sont à diverses contraintes pour leur épanouissement dans l'entrepreneuriat ».
Pour sa part, le journal privé Le Pays donne la parole à la politicienne, Juliette Bonkoungou, ancienne ambassadrice qui déclare à propos du 8 mars que : « Personne ne peut dire que la femme burkinabè d'aujourd'hui es comme celle d'hier ».