Le 19 octobre 2012, à 16 heures 15 minutes précises, la brigade de Koupéla reçoit Monsieur Malgoubri Boukary, cultivateur demeurant au secteur n°1 de Koupéla qui nous signale un vol d’enfant.
Poursuivant, l’intéressé ajoute à l’adjudant-chef Norbert Zerbo, commandant de la Brigade territoriale de Koupéla et à ses hommes que l’enfant volé est un nourrisson âgé d’à peine deux (02) mois appartenant à sa fille Malgoubri Rasmata, épouse de Monsieur Boly Amadou, tous résidant audit secteur de Koupéla.
Terminant sa déclaration, Monsieur Malgoubri porte sa suspicion sur une dame de nationalité étrangère qui se prénommerait Maïmouna. Cette dernière fréquenterait assidûment une de ses compatriotes qui partage la même cour que le couple Boly.
Exploitant à son avantage le climat de confiance et de sympathie installés entre le couple Boly et sa compatriote, Maïmouna, de son vrai nom Bawa Adissa s’est enfui de Koupéla avec le nourrisson du couple Boly.
Nantis de ces informations les gendarmes ont immédiatement alerté les postes de contrôle aux frontières par un avis de recherche, étendu les recherches à la localité d’origine de dame Adissa sis dans un pays voisin et aux autres localités susceptibles de l’accueillir.
Le 24 octobre 2012, soit 05 jours après le forfait, ces recherches ont permis d’identifier le concubin de la présumée voleuse de bébé. Ce dernier, en partance pour la Côte d’Ivoire était de passage à Bobo–Dioulasso.
Le concours de la Brigade de recherches de Bobo–Dioulasso a permis l’interpellation dudit concubin qui mènera à Bawa Adissa et au bébé qui séjournaient au secteur 23 de Ouagadougou depuis le 19 octobre 2012, date du vol.
L’appui de la Brigade territoriale de Ouagadougou a permis d’arrêter Dame Bawa Adissa. Le bébé qui jouit d’une parfaite santé a été remis à ses parents.
Fort de cet exemple de vol de nourrisson, le lientenant Youmendia Lompo, commandant la compagnie de Gendarmerie de Tenkodogo dont relève Koupéla tient à interpeller les uns et les autres, en particulier les mères sur la nécessité de redoubler de vigilance face à l’entourage, sur la nécessité de maintenir une surveillance rapprochée de leurs enfants.
Cet exemple-ci, loin de s’inscrire dans le fait divers vient rappeler et interpeller les parents sur leur responsabilité et rappeler à tous que le vol d’enfant est toujours d’actualité au Burkina Faso. Il sied donc de se donner tous les moyens de protéger nos enfants contre d’éventuels prédateurs.
La Gendarmerie invite, pour terminer, les populations à dénoncer et à rapporter sans délais tout cas suspect ou avéré de ravissement d’enfant. Toute chose qui permettra d’agir au plus vite.
