Permettre aux jeunes de s’exprimer eux-mêmes sur le Salon Internationale de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), et de participer aux activités de leur communauté, c’est le but de l’Association burkinabè pour la promotion de l’Edu-Communication (ABPE). Pour se faire, elle a initié au cours de la présente édition du SIAO le bulletin quotidien d’information sur le Salon, « SIAO Kibaré » entièrement réalisé par des adolescents et des jeunes.
L’Association burkinabè pour la promotion de l’Edu- Communication existe depuis 2010.
Son secrétaire exécutif, Guel Cyrille, définie l’Edu - communication comme étant l’ensemble des processus qui visent l’éducation aux medias et les pratiques de communication éducative. L’association s’attache ainsi deux grands axes d’intervention à savoir l’éducation aux medias et les pratiques de communication éducative. C’est pourquoi, elle a entrepris de réaliser ce bulletin quotidien « SIAO Kibaré » vu par de jeunes adolescents pour leur permettre de toucher du doigt les réalités de la fabrication de l’information. « Le journalisme ce n’est pas facile quand tu es face à la situation que tu te rends compte que c’est difficile d’avoir les informations. S’asseoir à la maison et être sur le terrain pour recueillir de l’information c’est deux situations différentes et carrément opposées » explique Romba Simon Benjamin, étudiant en première année électronique informatique industriel, l’un des rédacteurs du bulletin.
Pour cette première expérience, deux jeunes ont été retenus sur critère de leur intérêt pour le journalisme et de leur niveau d’étude fixé à la classe de terminale ou du supérieur. Mais l’association avait vu plus grand. Ils avaient voulu associer 6 jeunes dont deux du primaire deux du secondaire et deux du superieur, malheureusement les moyens financiers ont fait cruellement défaut. Néanmoins, Guel Cyrille se dit très satisfait de l’initiative « c’est une grande fierté pour nous d’avoir pu mettre en place cette activité. À ce jour nous avons pu avoir une dizaine d’article entièrement réalisés par les jeunes et ils se trouvent sur notre blog » a t- il expliqué.
Une expérience que l’association compte poursuivre au cours d’événements d’envergure tel que le SIAO, le FESPACO. « Nous comptons mener notre activité pendant le FESPACO » précise Guel Cyrille. Si l’association espère renouveler l’initiative, les rédacteurs le souhaitent également. « Si l’occasion se présente, je suis prêt à retenter l’expérience. C’est un métier passionnant. J’ai compris ce que c’était que de rapporter pour les autres et à quel point c’est important » précise Romba Simon Benjamin.