C’est parti depuis le lundi 3 mars derniers pour les 3es journées cinématographiques de la femme africaine de l’image et ce jusqu’au 7 mars. Le clap marquant l’ouverture de ces journées dédiées aux femmes du 7e art a été donné par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Eduard Traoré en compagnie du ministre de la Culture et du tourisme Haba Hama à l’Institut français de Ouagadougou.
« Cinéma de femme en Afrique », c’est sous ce thème que se tient la 3e édition des journées cinématographiques de la femme de l’image. Les activités se déroulent simultanément dans la capitale du cinéma africain et à Banfora, ville hôte de la Journée international de la femme.
Au menu de l’édition 2014 des JCFA, sont prévues des projections et des rencontres professionnelles. Une trentaine de films seront donc projetés à l’occasion de cette 3e édition. C’est le court-métrage du réalisateur sénégalais « Moly » qui a ouvert le bal des projections de ces JCFA.
Les JCFA qui sont une des innovations du Festival panafricain cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ces dernières années, ont pour objectif de promouvoir les femmes africaines professionnelles du cinéma et de la télévision : productrices, des réalisatrices, des scénaristes, des comédiennes, des monteuses, des costumières, etc. La 3e édition des JCFA offre donc une opportunité aux professionnelles d’échanger sur les spécificités et contraintes du métier de la femme entrepreneuse de l’audio-visuelle.
Le ministre de la Culture et du Tourisme Baba Hama a salué la présence des femmes du 7e art à ces 3es JCFA ainsi que la qualité des œuvres sélectionnées avant d’indiquer ceci « nous sommes persuadés que l’Afrique ne peut se passer de votre regard, de votre point de vue et de votre sensibilité ».
Baba Hama invitera les professionnelles à s’engager dans la voie de l’entreprenariat pour mieux maîtriser les enjeux de la production et de la distribution de leurs œuvres cinématographiques. Les JCFA ne cessent de gagner en maturité.
Pour cette édition, les activités enregistrent l’apport de cinéastes de la diaspora africaine, principalement du Brésil et de Guadeloupe venues communier avec les professionnelles africaines et entretenir avec elles de fructueux échanges d’expérience. Ces journées prennent fin à Banfora avec la remise des trophées et des attestations de participation.