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Sidwaya N° 7618 du 7/3/2014

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ONATEL: 2,9 milliards de pertes dues au vandalisme sur les équipements
Publié le vendredi 7 mars 2014   |  Sidwaya


Mohamed
© Autre presse par DR
Mohamed Morchid, DG d’Onatel


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L’Office national des télécommunications (ONATEL) estime avoir perdu près de 3 milliards de F CFA en frais de réparation sur son réseau, suite aux multiples actes de vandalisme, ont appris les journalistes au cours d’une tournée de presse, du 28 février au 2 mars 2014, destinée à montrer aux médias les efforts faits par l’opérateur.

L’Office national des télécommunications du Burkina Faso dit avoir subi 612 cas de vandalisme sur ses équipements entre 2010 à 2014. Et la facture semble salée pour l’opérateur historique qui évalue les frais engagés en réparation à 2,9 milliards de F CFA. Des journalistes ont pu constater les efforts consentis par l’opérateur téléphonique pour assurer la qualité des communications et moderniser ses équipements. Selon l’ingénieur en télécommunication de l’ONATEL, Oumar Séré, par ailleurs responsable de la transmission du téléphone fixe sans fil, ces derniers procèdent de plusieurs manières, les personnes s’adonnant au saccage des équipements procèdent par la localisation de la fibre optique, ensuite, ils creusent et sectionnent les câbles, en plusieurs endroits et sur de longues distances. Une réalité que les journalistes ont constatée de visu sur le terrain à Ouaga 2000, le 26 février dernier où des câbles ont été sectionnés sur une installation de fibre optique. La section des câbles sur cette portion a privé 20 abonnés des services de l’opérateur, selon l’ONATEL. Pour Oumar Séré, ces actes sont récurrents sur presque toute l’étendue du territoire. Il a en outre, cité le cas de l’axe Dédougou-Tionkouye, où des câbles ont été sectionnés sur toute cette distance. En tout, l’ONATEL estime que le saccage de ses équipements a affecté directement 59000 abonnés, ce qui lui a coûté près de 2,509 019 460 milliards de F CFA pour la réhabilitation des infrastructures endommagées. Toute chose qui vient réduire à néant les efforts de l’opérateur dans sa recherche de la qualité. A cet effet l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), a réalisé en 2013, un audit sur la qualité des services offerts par les différents opérateurs télécoms. Dans ce dernier rapport, en matière de couverture Indoor, Outdoor, et Incar, Telmob (branche mobile de l’ONATEL) est classée 1ère. Elle occupe la 2e place en ce qui concerne la qualité de la connexion Internet via le mobile. Il occupe la 3ème place au niveau de la réception des SMS. Des défis que la société veut relever à travers la rénovation de ses équipements et conforter sa présence sur tout le territoire national, comme l’exige le cahier des charges. Des installations que les journalistes ont pu découvrir de Boromo à Bobo-Dioulasso en passant par Dédougou. Sur ces sites, des nouvelles installations sont arrimées aux exigences des télécommunications dans un contexte de constante évolution dans le secteur. « D’une technologie à une autre, il y a des évolutions », a précisé le responsable chargé de la transmission du téléphone fixe sans fil, Oumar Séré. Il s’agit des équipements abritant des faisceaux hertziens et de la fibre optique. Ces nouveaux équipements vont permettre, non seulement à l’ONATEL de répondre aux préoccupations des usagers, mais aussi à ses propres besoins, celui de ne pas rester en marge de l’évolution technologique. C’est ainsi que dans sa direction régionale du Centre-Ouest, l’opérateur dispose d’un équipement similaire à celui de Manga, qui lie Boromo à Dédougou. Sa capacité de 155 Mégabits/seconde, multipliée par 2. M. Séré précise qu’outre, ce réseau hertzien, Boromo dispose de la fibre optique pour la fourniture des services Internet. Avec cet équipement, l’ONATEL a la possibilité de faire à la fois la transmission TDM et la transmission Ethernet. « On a également un ADN qui nous permet de ressortir les besoins capillaires des différents clients », a-t-il indiqué, ajoutant que « cette bretelle Boromo- Dédougou nous permet de secourir la fibre de Ouagadougou jusqu’à Bobo- Dioulasso ». Au-delà de ses installations, le directeur de la région du Centre-Ouest, Dadjoari Salou, a fait comprendre aux journalistes que Boromo dispose de l’éventail de services : téléphone fixe, mobile, DATA (transfert des données par Internet), CDMA et ADSL. Malgré ce nouveau arsenal dont dispose la nationale des télécommunications, il y a des zones où il n’y pas d’abonnés. Et sur l’axe Boromo-Dédougou, se trouvent les villages d’Oury, de Siby et de Fara. Dans ces localités, l’Office national des télécommunications est présent avec des installations de CDM, ADSL. Ces équipements permettent à la population d’accéder aux services de l’Internet, du fixe et le mobile. Ce déploiement consiste pour l’office à répondre aux exigences du cahier des charges de l’Etat, à travers l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Lesquels lui imposent une large couverture du réseau sur toute l’étendue du territoire national. C’est ainsi que l’ONATEL a installé une technologie juxtaposée à Siby avec un seul abonné actif pour le téléphone fixe sans fil, et zéro pointé pour l’Internet. Même constat dans le village de Bourasso à 35 kilomètres de Dédougou sur l’axe Dédougou-Nouna, avec zéro abonné. « Nous sommes obligés d’installer ces sites, parce qu’ils font partie du cahier des charges de l’Etat qu’il faut respecter », insiste Dadouari Salou. Ce voyage de presse s’est déroulé au moment où le réseau connaît des perturbations qui affectent notamment, la qualité de ses services.

Mariam OUEDRAOGO

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