Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7616 du 5/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

4e forum national des femmes à Banfora: l’accessibilité au financement, l’équation à résoudre
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Sidwaya


Mortalité
© Présidence par DR
Mortalité maternelle et néonatale: Session ordinaire de l’année du comité national de suivi de la mise en œuvre des programmes et stratégies de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile
28 février 2014 à Ouagadougou. C’est tenu, la Session ordinaire de l’année du comité national de suivi de la mise en œuvre des programmes et stratégies de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, sous la présidence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, en présence du ministre de la Santé, Léné Sebgo,


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le 4e Forum national des femmes, ouvert le mercredi 5 mars 2014 à Banfora, pose comme problématique, l’accès des femmes au financement des structures bancaires. Présidé par la première Dame, Chantal Compaoré, il a été une tribune pour inviter le gouvernement à faciliter l’accès des femmes aux crédits pour booster le développement.

Le Forum national 2014 des femmes se tient à Banfora sur le thème : « Entreprenariat féminin : problématique du financement des activités économiques des femmes au Burkina Faso ». La cérémonie d’ouverture, présidée par la première Dame, Chantal Compaoré, le mercredi 5 mars, a connu la participation de nombreuses femmes venues des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora, précisément de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Mali. Le maire de Banfora, Alexis Soulama, a rendu un hommage aux femmes, avant d’exprimer la disponibilité de son Conseil municipal à accompagner toutes les initiatives féminines. Le 4e Forum national des femmes a été une tribune pour interpeller le gouvernement burkinabè à faciliter l’accès aux financements. En effet, la ministre de la Promotion de la femme et du genre, Nestorine Sangaré, a déclaré que malgré la mise en place des structures de financements, les femmes manquent toujours de moyens pour financer leurs activités. Or, a-t-elle soutenu, les femmes sont dans tous les domaines d’activités et contribuent pour beaucoup au développement économique et social du Burkina Faso. Ainsi, Nestorine Sangaré a remercié Chantal Compaoré pour toutes ses actions en faveur de la femme, avant de lui demander d’être leur porte-voix auprès de son époux, le chef de l’Etat.

L’inclusion financière comme solution

Le Forum des femmes 2014 a été un tremplin pour évoquer les défis à relever afin de promouvoir l’entreprenariat féminin. Selon Pierre Claver Damiba, communicateur, le Burkina Faso ne dispose que de 500 établissements de microfinance. Et seulement 5% de la population y ont accès. Les plus marginalisées dans cette situation sont les femmes, surtout rurales, a expliqué M. Damiba avant de renchérir que seulement 10% des entreprises sont la propriété de femmes. De ce fait, a-t-il recommandé, le gouvernement doit relever le défi de l’inclusion financière pour permettre aux femmes de bénéficier des services des microfinances. Pour M. Damiba, il est indispensable de créer une structure d’accès aux ressources à long terme, un fonds de garantie pour les femmes entrepreneures et un fonds de bonification des intérêts afin que les coûts de financement puissent être amoindris. Par ailleurs, il a suggéré au gouvernement d’imaginer une institution pour permettre aux femmes de se mettre à niveau sur la culture financière. Le communicateur a néanmoins invité les femmes à s’ouvrir au monde, en allant dans d’autres pays et apprendre avec d’autres femmes. Convaincue que les défis de l’entreprenariat féminin ne sont pas seulement financiers, la première Dame, Chantal Compaoré, a également cité entre autres, l’alphabétisation, la maîtrise des mécanismes de financement par les femmes ainsi que le renforcement de leurs capacités managériales et de gestion. En cela, l’épouse du chef de l’Etat a renouvelé son engagement à toujours soutenir les femmes dans la création d’entreprises.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

 Commentaires