Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a donné, le mardi 4 mars 2014 à Banfora, le clap de lancement des 3es Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA). Le cérémonial a été suivi de la projection du film inaugural intitulé « Zamana » de Zénabo Zoungrana.
En marge de la célébration du 8-Mars 2014, se tiennent, concomitamment à Banfora et à Ouagadougou, les 3es Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA), du 4 au 7 mars. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a donné le clap de lancement dans la soirée du mardi 4 mars 2014 à Banfora. Ce top de départ a été suivi de la projection du film « Zamana » de Zénabo Zoungrana, un film qui met en lumière, les travers de l’excision. Dans la cité du Paysan noir, les JCFA vont accueillir une centaine de femmes du cinéma africain de douze nationalités. Et ce sont une trentaine de films qui seront à l’écran à la Maison des jeunes et de la culture où les projections ont lieu chaque soir à 18h30 et 20h30, avec pour tête d’affiche, « Moi Zaphira » de Apolline Traoré. A côté, les réalisatrices seront au contact des fans du 7e art. « Nous avons installé un petit marché au sein de la Maison des jeunes où le public peut voir des films à la carte qu’il n’a pas l’habitude de voir à la télé », a indiqué Guy Désiré Yaméogo, coordonnateur des JCFA. Le directeur général de l’audiovisuel, Ardiouma Soma, représentant le ministre de la Culture et du Tourisme, a indiqué à son tour, que la troisième édition des JCFA a gagné en maturité et en professionnalisme. Il en veut pour preuve, « la riche sélection » des films qui seront présentés au public pendant cette semaine et « la qualité » des thèmes des différents ateliers et rencontres professionnelles. En effet, les réflexions des femmes du cinéma, entamées à Ouagadougou, vont être poursuivies à Banfora, sur l’avenir de leur métier et les problèmes auxquels elles sont confrontées.