Le Comité provincial de vigilance et de surveillance (CPVS) du Houet contre la traite des enfants a été installé, le jeudi 27 février 2014 à Bobo-Dioulasso. C’est le haut-commissaire de la province, Nandy Somé, présidente de cette structure, qui a procédé à l’installation des membres.
Dans le cadre du Projet de lutte contre le trafic des enfants, initié grâce à l’appui de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des Comités provinciaux de vigilance et de surveillance (CPVS) ont été créés au Burkina Faso. L’installation des membres de celui du Houet est intervenue le jeudi 27 février 2014. Le CPVS est constitué des représentants d’organisations de la société civile, de services déconcentrés et de collectivités locales de la province. Selon sa présidente, Nandy Somé, le Comité a pour missions, de donner des orientations pour l’élaboration et la promotion des activités de plaidoyer pour l’application effective des textes et mesures de protection. Il doit également mener des activités de collecte et d’analyse des données relatives au phénomène de la traite et récupérer des victimes, avec la collaboration des populations. A l’occasion de cette installation, le directeur provincial de l’Action sociale du Houet, Soumaila Sacko a fait une communication sur le thème : « Les stratégies de lutte contre la traite et la procédure de prise en charge des enfants ». Comme stratégies de lutte contre le phénomène, il a préconisé la sensibilisation et l’information des parents et des demandeurs de main-d’œuvre. Il en est de même de la promotion de la scolarisation, du développement des programmes pour l’emploi des jeunes dans les régions et de l’établissement d’un extrait ou jugement supplétif pour chaque enfant. Soumaila Sacko a aussi souhaité l’organisation et le financement des activités socioéconomiques en faveur des communautés et familles à risque et la création de brigades de mœurs. Pour les enfants victimes de la traite, il souhaite leur réhabilitation et leur réinsertion socioéconomique. Il s’agit notamment, de l’assistance alimentaire et matérielle, une prise en charge médicale et psychosociale, l’accompagnement en famille ou le rapatriement. Il a enfin, invité les autorités à prendre des mesures pour démanteler les trafiquants et les réprimer.
