La gendarmerie nationale a mis la main au secteur n°23 de Ouagadougou, sur une présumée voleuse d’enfant le 24 octobre 2012. De son vrai nom Adissa Bawa, elle avait subtilisé un nourrisson de 2 mois à Koupèla, chef-lieu de la province du Kourittenga.
Le couple Boly n’oubliera pas de sitôt, le vol de son enfant le 19 octobre dernier. En effet, logeant au secteur n°1 de Koupèla, il a été surpris de la disparation suspecte de sa progéniture, un nourrisson âgé d’à peine 2 mois. C’est le père de la maman qui a alerté la gendarmerie de Koupèla, de la disparition de son petit-fils aux environs de 16h. Ayant eu cette information, l’adjudant-chef Norbert Zerbo, commandant la brigade territoriale de Koupèla et ses hommes ont pris les dispositions nécessaires pour alerter les postes de contrôle frontaliers, par un avis de recherche. Pour plus de précaution, ils ont étendu les recherches jusqu’au pays d’origine de Adissa Bawa, un pays voisin du Burkina Faso et aux autres localités susceptibles de l’accueillir. Ces précautions ne tarderont pas à payer car 5 jours après le forfait, les recherches permettront d’interpeller le concubin de la présumée voleuse de bébé à Bobo-Dioulasso. C’est lui qui conduira les forces de l’ordre et de sécurité chez Adissa Bawa au secteur n°23 de Ouagadougou le 24 octobre dernier. Selon la gendarmerie, le bébé jouit d’une parfaite santé et a été remis à ses parents. Ce forfait fort malheureux a amené le lieutenant de gendarmerie Youmendia Lompo, commandant la région de la compagnie de gendarmerie dont relève Koupèla, à interpeller les uns et les autres, en particulier les mères, sur la nécessité de redoubler de vigilance face à l’entourage et de veiller sur les enfants. Adissa Bawa a pu commettre facilement son délit, parce qu’elle était une habituée de la cour où vivait le couple Boly. D’ailleurs, elle avait pris le soin de cacher son vrai nom, en se faisant appeler "Maïmounata". En tout état de cause, ce vol vient rappeler que le vol d’enfant est toujours d’actualité au Burkina Faso et qu’il sied de prendre toutes les précautions pour parer à toute éventualité. La gendarmerie invite les populations à dénoncer tout cas suspect ou avéré de vol d’enfant en informant les services de défense et de sécurité. Toute chose qui permet d’agir au plus vite.