Présidentielle de 2015 : «le retard dans le processus électoral» inquiète l’opposition #aOuaga

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Présidentielle de 2015 : «le retard dans le processus électoral» inquiète l’opposition

Publié le mercredi 5 mars 2014 | FasoZine

© aOuaga.com par A.O
Politique : l`opposition appelle à une journée nationale de protestation
Lundi 6 janvier 2014. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il annoncé l`organisation d`une journée nationale de protestation le 18 janvier contre la mise en place du Sénat et les veilléités de modification de l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel

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Le chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP-B), Zéphirin Diabré, accompagné de quelques chefs de partis politiques affiliés à l’institution, a rencontré ce lundi 3 mars 2014 à Ouagadougou le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Me Barthélémy Kéré. Objectif de cette rencontre: soulever leurs inquiétudes quant au retard enregistré dans le processus de préparation de l’élection présidentielle de Novembre 2015.

Le huis-clos aura duré plus d’une heure trente minutes entre la délégation de l’opposition politique et le président de la Ceni. Faisant le pied de grue, les hommes de médias ont dû attendre la fin de cette rencontre qui s’apparentait à une séance de travail pour arracher quelques mots aux deux acteurs. « Nous sommes venus rencontrer le président de la Ceni entouré des commissaires de l’institution pour évoquer les questions liées à l’organisation du scrutin présidentiel de 2015. Ladite élection est prévue se tenir en novembre 2015 et nous sommes aujourd’hui en mars 2014. Il était donc important pour l’opposition politique de venir voir avec la Ceni si les choses se déroulaient selon le plan qu’elle a prévu », a déclaré d’emblée Zéphirin Diabré.

En clair, l’opposition est inquiète du fait que le gouvernement jusqu’à ce stade n’ait pris aucune décision pour démarrer le processus. « On sent une lenteur et quand nous aurons l’occasion de rencontrer les responsables du gouvernement, nous attirerons leur attention. Il faut qu’il fasse tout pour que la Ceni ait les moyens pour travailler correctement afin que cette élection se déroule selon le calendrier prévu », a-t-il indiqué. En somme, pour l’opposition politique, le gouvernement doit tout faire pour respecter le calendrier électoral fixé par l’ensemble de la classe politique.

Le président de la Ceni a quant lui dit qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour exécuter les opérations le concernant. Cependant, Me Kéré ajoutera que ce n’est pas à son institution de fixer les dates des échéances et de définir le chronogramme électoral. « Nous ne faisons qu’expliquer au gouvernement et à la classe politique quelles sont les dispositions qu’elles doivent prendre pour que les choses se fassent dans les délais et qu’on ne soit pas obligés de se précipiter vers les derniers moments pour faire les choses dans les mauvaises conditions», a précisé Me Kéré. Pour résoudre ce « léger retard » il a demandé au CFOP-B d’entrer en contact avec le Premier ministre concernant leurs inquiétudes afin que tous se passe convenablement.

Notons que les étapes fixées pour le déroulement du processus électoral ne se s’exécutent pas comme prévu dans les délais. Il s’agit entre autres de la mise à jour du fichier électoral, du recensement des Burkinabè de l’étranger, et les opérations électorales qui doivent se faire à l’étranger.

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