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Affaire Thomas Sankara : la justice demande de nouvelles pièces pour statuer sur la reconnaissance de sépulture
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  aOuaga.com


Deux
© aOuaga.com par Séni Dabo
Deux des avocats constitués dans l`affaire Thomas Sankara répondant aux questions de la presse après l`audience du 5 mars 2014 à Ouagadougou


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La chambre civile et sociale du Tribunal de grande instance de Ouagadougou devait rendre son délibéré, le 5 mars 2014, dans le volet assignation en reconnaissance de sépulture de l’affaire Thoams Sankara du nom du président du Conseil national de la révolution (CNR) assassiné le 15 octobre 1987. En lieu et place du verdict, la chambre a demandé aux avocats de la famille du défunt des pièces à verser au dossier et renvoyé les parties au 2 avril prochain pour un nouveau débat.

Les pièces demandées sont au nombre de cinq. Selon Me Ambroise Farama, l’un du collectif d’avocats constitués auprès de la famille, il s’agit de l’ordonnance rendue par le juge d’instruction en 1998, de l’arrêt n°14 de la Cour d’appel de Ouagadougou rendu le 28 janvier 2000, du recours de l’Etat burkinabè du 30 juin 2010 et, enfin, du rapport intégral adressé à la 90e session du comité des Nations unies. Me Farama a dit que les pièces demandées seront transmises dans les meilleurs délais à la chambre dans la mesure où elles sont toutes disponibles. Néanmoins, il s’est dit surpris que la chambre se rende compte après coup que les pièces demandées sont aussi indispensables pour lui permettre de statuer. Il a estimé que le juge de la mise en état du dossier pouvait faire la demandé envoyer que le dossier ne soit enrôlé.

Pour rappel, l’assignation en reconnaissance de sépulture était au rôle de la chambre civile et sociale à son audience du 22 janvier dernier et rendez-vous avait été donné aux parties pour le délibéré le 5 mars. Par cet acte, les avocats de la famille veulent un test ADN pour s’assurer que les restes qui sont dans la tombe présentée comme étant celle de Thomas Sankara sont bien de lui. Si jamais la demande est acceptée, il faudra une exhumation du corps aux fins de test.


Séni DABO



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