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Le Quotidien N° 1004 du 4/3/2014

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Internet et téléphone fixe sans fil : Onatel Siby et Bourasso cherche clientèle
Publié le mardi 4 mars 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse
L’Office national des télécommunications (ONATEL) du Burkina Faso


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L’équipe de presse s’est rendue dans les régions du Centre-ouest et de l’Ouest, à Boromo, Dédougou et à Bobo-Dioulasso, du 28 février au 2 mars 2014, pour constater de visu les réalités de travail des services de l’Office national des télécommunications (ONATEL) dans ces localités. Des efforts sont fournis pour améliorer les services, mais il ressort que dans certaines localités comme Siby, dans les Balé, Bourasso, dans la Kossi, il y a une insuffisance criarde de clientèle au niveau du téléphone fixe sans fil, en dépit des installations technologiques.
Après l’étape de la région du Centre-sud, le cap a été mis par l’équipe de voyage de presse sur les régions du Centre-ouest et de l’Ouest, à Boromo, à Dédougou et à Bobo-Dioulasso, du 28 février au 2 mars 2014. Boromo a été le premier point de chute des caravaniers où ils ont visité les technologies de télécommunication qui sont similaires à celles de Manga, sauf qu’en plus du pilonne à Boromo, il y a aussi des fibres optiques qui permettent de dynamiser les services, a précisé Oumar Séré, le chef de projet de transmission sans fil. « Le relais de Boromo a une capacité de 155 mégabits, comme celui de Manga, en direction de Oury et de Dédougou », a laissé entendre le chef de projet de transmission sans fil. Pour le directeur de la région du Centre- ouest, Dadjoari Sanou, Boromo dispose de l’essentiel des services de l’ONATEL à savoir, le téléphone mobile, le CDMA et l’ADSL. « Pour tous ceux qui seront de passage, il n’y aura plus de soucis pour les différentes connexions. A Fara et à Siby, il y a des installations CDMA et l’ADSL qui permettent d’obtenir une bonne couverture réseau en matière de téléphone fixe et d’internet, avec un débit moyen de 153 kilobits  », a dit celui-ci. Le directeur régional du Centre-ouest a soutenu que l’ONATEL dispose d’une technologie juxtaposée à Siby, mais qui n’a qu’un seul abonné actif pour le téléphone fixe sans fil et qu’il n’y a pas d’abonné pour l’internet. « Ces sites CDMA existent depuis près de deux ans sans abonné », a-t-il laissé entendre. Selon lui, cela est le témoignage que des investissements sont faits, mais qu’ils ne sont pas suffisamment exploités malgré le travail de sensibilisation mené par l’équipe commerciale de l’ONATEL. «  Nous sommes obligés d’installer ces sites parce qu’ils font partie du cahier de charges de l’Etat  qu’il faut respecter», a-t-il ajouté. C’est le même constat qui a été fait à Bourasso, village situé à 22 kilomètres de Nouna, où il n’y a aucun abonné en dépit de l’existence du poste CDMA.

« Mettre l’accent sur la l’information de la clientèle »

A Bobo-Dioulasso, le site nodal communément appelé Bobo-relais sis au quartier Sarfalao a été visité par les journalistes.
Le chef de projet de transmission sans fil a rappelé l’importance de ces équipements de Bobo-relais dans l’approvisionnement de la clientèle. L’ingénieur Traoré, a expliqué les performances de la 3 G qui est installée à Bobo-relais aux hommes de médias. Quant au responsable commercial, il a salué l’initiative de ce voyage de presse avant de relever que l’ONATEL a entrepris des travaux qui permettront, à terme, d’innover les services notamment à travers la sauvegarde des données numériques contenues dans le téléphone mobile, en cas de perte. L’autre innovation est le système Songtaaba, a-t-il dit. Le représentant de la ligue des consommateurs de la section Kadiogo, Alpha Goudiaby, a traduit son satisfecit relatif à cette tournée qui a permis de découvrir les efforts abattus par l’ONATEL au profit des consommateurs. « Je suis un fidèle client de l’ONATEL et ce que nous avons vu au cours du voyage nous a permis de savoir que l’ONATEL a des difficultés du fait des actes de vandalisme », a-t-il martelé. Il a souhaité que l’ONATEL puisse communiquer et informer davantage pour rassurer la clientèle sur certaines difficultés qu’il rencontre .

Par Soumoubienkô Roland K

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