Projet de réseau de laboratoire de recherche en Afrique de l’ouest : L’Institut Mérieux sollicite le soutien du président du Faso #aOuaga

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Projet de réseau de laboratoire de recherche en Afrique de l’ouest : L’Institut Mérieux sollicite le soutien du président du Faso

Publié le lundi 3 mars 2014 | Sidwaya

© Présidence par DR
Le chef de l’Etat, Blaise Compaoré a reçu le Directeur général sortant de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), Dr Placido Cardoso.
Vendredi 28 février 2014. Palais présidentiel

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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le 28 février 2014, à sa résidence, à Ouagadougou, le directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé, Placido Cardoso, et le président de l’Institut et Fondation Mérieux, Alain Mérieux.

La santé a été au cœur des échanges entre le président du Faso et les deux personnalités reçues successivement en audience le 28 février 2014. Après près de six ans passé en qualité de directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), le docteur Placido Cardoso est en fin de mission.
Avant de quitter le Burkina Faso, il est allé faire ses adieux au chef de l’Etat, Blaise Compaoré, et le remercier pour ses orientations. M. Cardoso a saisi l’audience à lui accordée pour faire le point de son action à la tête de l‘organisation. Au cours de son mandat, Placido Cardoso et son équipe ont mis en œuvre le deuxième plan stratégique de l’OOAS et harmoniser les curricula de formation dans les instituts de l’espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). L’élaboration des politiques régionales, notamment, le renforcement du système d’information sanitaire sous-régional, sont à mettre au « bilan positif » du directeur général Cardoso. Aussi a-t-il travaillé à la promotion locale du médicament. A ce titre, il a indiqué que son institution a rendu fonctionnel un stock régional de sécurité d’antiretroviraux, basé en Côte d’Ivoire. La mise en place de ce dispositif entre, selon lui, en droite ligne dans l’amélioration de l’accès des populations aux médicaments essentiels. C’est le nigérien, Crespin Xavier qui va présider désormais aux destinées de l’Organisation ouest-africaine, comme directeur général.

Alain Mérieux, Officier de l’Ordre national

Le docteur Alain Mérieux, président de l’Institut et Fondation Mérieux a, lui, échangé avec le chef de l’Etat, autour du projet santé mené avec le Burkina Faso, le Sénégal, le Benin, le Togo, la Guinée et le Niger en vue d’avoir un réseau de laboratoire, de haute qualité avec des équipements et des résultats semblables dans les pays de l’Afrique de l’Ouest précités. La Fondation Mérieux s’investit dans le domaine des maladies infectieuses, à la fois par le vaccin que par le diagnostic depuis Louis Pasteur, a précisé M. Mérieux. « Nous avons une fondation qui se force de garder ce même message : la médecine pasteurienne ouverte, sans frontière, travaillant sur la bonne connaissance de ces maladies. » Il a précisé qu’il attend du Président Blaise Compaoré, son soutien, mais aussi de la disponibilité du « fer de lance » burkinabè, le Pr Jean Sakandé, parce que le Burkina Faso est plus avancé que d’autres pays voisins. Pour toutes ses actions en faveur de la santé, Alain Mérieux a été fait Officier de l’Ordre national par le président du Faso. Et c’est avec « beaucoup d’émotion » que M. Mérieux se souvient : « Lorsque mon père (Charles Mérieux) est décédé en 2001, le président du Faso, de passage à Lyon, lui a remis la plus haute distinction burkinabè à titre posthume. C’est la raison pour laquelle nous sommes très heureux que notre fondation familiale soit ancrée et puisse continuer à matérialiser la volonté exprimée par mon père et le président Compaoré dans le domaine de la santé publique, non seulement pour le Burkina Faso mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest ».
La Fondation Mérieux a été créée en 1967 par Charles Mérieux, en hommage à son père Marcel Mérieux, élève de Louis Pasteur et fondateur de l’institut Mérieux en 1897. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1976.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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