Le président du Faso chez le nouveau Cardinal : la reconnaissance de la nation à Philippe Ouédraogo #aOuaga

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Le président du Faso chez le nouveau Cardinal : la reconnaissance de la nation à Philippe Ouédraogo

Publié le lundi 3 mars 2014 | Sidwaya

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Activités du Président de la République

Le président du Faso, Blaise Compaoré, était le 28 février 2014, chez Philippe Ouédraogo, créé cardinal le 22 février 2014, au cours du consistoire, à Rome, par le Saint père, le Pape François.

Les Burkinabè continuent de rendre hommage à leur nouveau cardinal. Ce 28 février 2014, il était 11 heures lorsque le chef de l’Etat, Blaise Compoaré est arrivé à l’Archevêché, situé à un jet de pierre de l’aéroport international de Ouagadougou, pour apporter son soutien à Philippe Ouédraogo. Par des accolades, le président du Faso félicite le promu. L’instant qui paraît solennel est immortalisé par les deux personnalités par une prise de photos devant la grotte mariale. S’en est suivie une prière et la bénédiction du visiteur de marque du jour. Blaise Compaoré distribue des poignées de main aux évêques des autres diocèses, mobilisés pour l’occasion.
Le chef de l’Etat et l’ensemble de la classe ecclésiastique entrent dans l’édifice pour un bref entretien. Quelques instants plus tard, le Cardinal Ouédraogo et son hôte se retirent pour un huis-clos. Après plus d’une trentaine de minutes d’entrevue à l’Archevêché, Blaise Compaoré a exprimé, à sa sortie, sa reconnaissance au Saint père, le Pape François qui, inspiré par un choix divin, a décidé de la création de cette distinction pour le «pays des hommes intègres». Aussi a-t-il eu une pensée pour Paul Zoungrana, premier Cardinal burkinabè, décédé en 2000, après 35 ans de cardinalat, au cours desquels, il a assumé ses charges avec beaucoup de succès tant pour la communauté catholique, burkinabè, qu’africaine. «Dans l’émotion, mais aussi dans le bonheur», Blaise Compaoré a estimé que le choix de Philippe Ouédraogo comme Cardinal, devrait renforcer les relations entre la communauté catholique, les amis du Burkina et le Saint siège. Une occasion pour le président du Faso d’apporter ses encouragements à «l’homme» qui a été choisi pour son action au service de l’Eglise. Toutefois, Blaise Compaoré a tenu à préciser : «le Burkina Faso est un pays laïc», mais qui rencontre l’Eglise sur le terrain de la promotion de la sécurité humaine et de la consolidation de la paix. Toute chose qui montre, à ses yeux, que les évêques, les églises du Burkina mais également les autres communautés, ont beaucoup de responsabilité à assumer : «Faire en sorte que notre pays soit une référence, une communauté nationale où il y a des religions, des croyances diverses, mais aussi une identité de vue sur la citoyenneté et sur la laïcité».

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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