Forum de la Cedeao sur la nutrition : Renforcer les capacités de la société civile pour plus d’efficacité #aOuaga

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Forum de la Cedeao sur la nutrition : Renforcer les capacités de la société civile pour plus d’efficacité

Publié le jeudi 8 novembre 2012 | Le Pays

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Activité gouvernementale : 13eme Réunion CEDAO sur la Nutrition
Lundi 5 novembre 2012. Hotel Azali indépendance. Photo : Présidium.

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En vue de partager leurs expériences sur la nutrition, les pays membres de la CEDEAO sont en conclave à Ouagadougou du 5 au 9 novembre 2012 pour le 13e forum de la nutrition de l’Organisation Ouest-africaine de la santé (OOAS). Celui-ci porte sur « le rôle des collectivités locales, des communautés, de la société civile et du secteur privé dans la mise à échelle des interventions en nutrition ».

Des statistiques révèlent que la malnutrition est la cause sous-jacente de 35% de l’ensemble des décès d’enfants de moins de cinq ans enregistrés dans le monde. Pour résoudre cette problématique, de nombreux pays ont adopté des stratégies intégrées pour la santé de la mère, des nourrissons et des jeunes enfants incluant des interventions en matière de nutrition. C’est dans ce sens que l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) a initié un forum sur la nutrition dont la 13e édition a ouvert ses travaux le 5 novembre dernier et qui prendront fin le 9 novembre. Les points focaux de nutrition des 15 Etats membres se penchent pendant ces quelques jours sur « le rôle des collectivités locales, des communautés, de la société civile et du secteur privé dans la mise à échelle des interventions en nutrition ». C’est une rencontre de partage d’expériences sur la nutrition mais également une occasion pour les participants de développer une vision commune du profil nutritionnel de la sous-région, d’identifier les mécanismes de financement et de leur donner une mise à jour technique. Le rôle et le mandat de chacun des différents acteurs seront dégagés afin d’obtenir des résultats significatifs. Le directeur général de l’OOAS, Dr Placido Cardoso, a indiqué que la malnutrition reste toujours un problème de santé publique et donc un obstacle au développement socioéconomique de l’espace CEDEAO. Il a fait la promesse de l’engagement de l’OOAS à s’impliquer dans toutes les initiatives pour qu’une attention particulière soit accordée à la lutte contre la malnutrition, parce qu’il s’agit, dit-il, d’une des conditions essentielles pour le développement harmonieux des différents pays. Le ministre de la Santé, Pr Adama Traoré, a relevé une tendance croissante de la communauté internationale à mener un plaidoyer pour l’intégration des programmes nationaux de nutrition à travers des initiatives comme le partenariat mondial pour la santé, la task force de haut niveau sur le financement innovant des systèmes de santé et l’initiative mondiale des Etats-Unis pour la santé. Ouagadougou est une opportunité, a-t-il souligné, de renforcer les acquis en matière d’engagement de plus en plus accru du secteur privé dans la lutte contre la malnutrition, à travers une augmentation de la production d’aliments enrichis et la mise en œuvre de techniques de marketing social pour promouvoir des messages relatifs à la nutrition. Le rôle du secteur privé dans l’intensification de la nutrition varie selon les pays et chaque acteur ou entité impliqué dans la question nutritionnelle est un maillon essentiel dans l’accélération de la mise à échelle des plans stratégiques nationaux pour la nutrition.

Antoine BATTIONO

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