Des députés de l’Assemblée nationale prennent part à un atelier, les 27 et 28 février 2014, sur le renforcement des capacités sur la gouvernance, la technologie et l’innovation. Organisé par l’UNESCO en collaboration avec le ministère burkinabè de la Recherche scientifique et de l’Innovation et l’Observatoire africain des sciences, la technologie et l’innovation (AOSTI), il vise à apporter aux représentants du peuple, des informations devant les aider à bien traiter les questions en matière de science, de technologie et de l’innovation.
« Renforcement des capacités sur la gouvernance de la science, de la technologie et de l’innovation en direction des parlementaires de l’Assemblée nationale ». C’est le thème de l’atelier qui regroupera deux jours durant, les représentants du peuple et des scientifiques confirmés d’Afrique et d’ailleurs. Il s’inscrit dans le cadre du suivi de l’atelier international organisé en mars 2013 à Dakar par la Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités de l’UNESCO en collaboration avec le bureau régional de l’institution, du ministère sénégalais de l’Enseignement secondaire et de la Recherche ainsi que de l’AOSTI. Le présent atelier a pour objectif de donner aux parlementaires des informations devant leur permettre de participer plus activement aux débats sur les questions portant sur la STI et de faire des recommandations plus pertinentes dans le sens d’une meilleure organisation du cadre institutionnel de la recherche et de l’innovation.
Pour Kornelia Tzinova de la Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités de l’UNESCO, les institutions de l’Etat jouent un rôle clé dans le nouveau mode de gouvernance de la STI et dans l’élaboration des politiques de STI. Aussi, celui de l’Assemblée nationale en tant qu’organe législatif et de contrôle du pouvoir exécutif est d’une importance capitale pour les décisions de la mise en œuvre des politiques scientifiques. Pour ce faire l’UNESCO, à écouter sa représentante, est consciente du rôle crucial que les parlementaires peuvent jouer dans la promotion de la science et de la technologie pour le développement durable. « Les députés ont un rôle multidimensionnel et sont avant tout les représentants du peuple et ont toujours, dans le cadre de leurs activités, le souci de représenter les besoins, les intérêts, les perspectives et les aspirations des citoyens… », a-t-elle relevé.
Le ministre de la Recherche scientifique, Gnissa Isaïe Konaté qui a ouvert les travaux de l’atelier a souligné que les parlementaires et les décideurs politiques n’ont pas toujours une formation scientifique et technique suffisante et les structures législatives ne sont pas elles aussi souvent pourvues de mécanismes leur permettant de traiter au mieux les questions de science, technologie et innovation. C’est pourquoi, a-t-il soutenu, il est essentiel que les parlementaires voient leurs capacités renforcées en matière de traitement des questions relatives à la STI. Il s’est dit donc convaincu qu’avec ces éminents experts venus d’Afrique et d’ailleurs et la qualité des participants, l’atelier tiendra sa promesse de rendre les parlementaires davantage aptes à traiter les questions de STI de façon à permettre la recherche technologique et l’innovation de jouer pleinement le rôle de leviers de développement que l’on attend d’elle.
