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Le Quotidien N° 1002 du 1/3/2014

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Centre hospitalier régional Tenkodogo : le Syntsha en sit-in pour exiger de l’eau
Publié le samedi 1 mars 2014   |  Le Quotidien


Commune
© aOuaga.com par A.O
Commune de Ouagadougou : les travailleurs marchent sur leur ministère de tutelle
Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Les travailleurs de la commune ont marché sur leur ministère de tutelle, celui de l`Aménagement du territoire et de la Décentralisation, pour exiger de meilleurs conditions de vie et de travail


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Du 24 au 28 février 2014, le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) /section du Boulgou organise des sit-in chaque jour, de 7 h à 10h, pour exiger l’approvisionnement régulier en eau courante et la mise en marche du château d’eau pour éviter les coupures d’eau. Pour le syndicat, il est inconcevable de constater cette situation dans un centre de santé.
En rappel, le Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo a été inauguré le 24 juillet 2012, sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Selon le Syndicat, c’est depuis lors que beaucoup de préoccupations ont été soulevées dont le problème d’eau. Pour la résolution du problème d’eau, le syndicat avait cru au dialogue prôné par les autorités d’alors. Mais, cette confiance s’est effritée avec toutes les promesses non tenues. Car même les protocoles signés, en son temps n’ont pas été respectés. Face à cela, le syndicat dit ne plus avoir autres voie que celle de se faire entendre. D’où ce mouvement. Lequel mouvement vise, à en croire au préavis, la satisfaction de deux points. Il s’agit notamment de l’approvisionnement régulier en eau courante et à la mise en marche du château d’eau de l’hôpital. Pour le premier point, le syndicat estime que l’ONEA devrait être en mesure d’approvisionner permanemment en eau le CHR de Tenkodogo. « Aussi, les agents ne courent-ils pas d’énormes risques de contagion », s’interrogent les responsables du syndicat. En ce qui concerne le deuxième point, il ressort du coté du syndicat que depuis l’inauguration du CHR, le château n’a jamais fonctionné. Ce qui veut dire que c’est seul l’ONEA qui ravitaille le CHR. Pour les responsables du SYNTSHA, si le château fonctionnait, l’hôpital allait connaitre moins de coupures d’eau. Cette position du syndicat n’est pas de l’avis de Constant Dahourou, directeur général du CHR de Tenkodogo. Car, tout en reconnaissant la légitimité des revendications, il estime d’abord qu’il n’y a pas manque d’eau, mais insuffisance d’approvisionnement en eau. Ensuite, il soutient que le château d’au fonctionne, mais c’est le degré de fonctionnement qui peut être discutable. Pour Apollinaire Ouédraogo, secrétaire général du SYNTSHA, « si le château fonctionne, il y a alors un flou autour de cela, car malgré qu’il y ‘ait deux sources d’approvisionnement (ONEA, Château de l’hôpital), le problème d’eau perdure ». Sur la polémique autour du fonctionnement du château, le directeur général, pour couper court, s’en remet à une expertise en cours pour élucider. En termes de solution, le syndicat préfère maintenir la pression si rien n’est fait, car selon le secrétaire général, les travailleurs ne peuvent plus continuer sur cette lancée. Quant au directeur général du CHR, il rassure qu’il y a des pistes de solutions. Pour commencer, il dit avoir demandé une expertise pour connaitre réellement la capacité du château d’eau du CHR. Il y a également une promesse de l’ONEA pour accorder un traitement particulier au CHR. Constant Dahourou poursuit en évoquant qu’il y’aura éventuellement la réalisation d’un certain nombre de forage au sein du CHR. La direction générale de l’eau ainsi que des bonnes volontés ont également promis de réaliser des forages d’eau, au profit du CHR. Le directeur général estime que si tout va bien le problème d’eau va se résoudre durablement et définitivement, même si cela va prendre un peu de temps. Il a aussi soutenu que depuis son arrivée, il a eu des initiatives, notamment l’installation des fûts d’eau et autres. Il rassure le syndicat que leurs préoccupations ne sont pas du tout négligées.
Par rapport à la mobilisation, le secrétaire général affirme qu’elle est totale. C’est-à-dire avec un taux de 100%. Il affirme que le mouvement a été exigé par la base. A Zagré Eudoxie, fille de salle au service du laboratoire de renchérir en disant qu’elle sera toujours mobilisée car le manque d’eau ne lui permet pas de mener à bien son travail. Hamado Hama Diko attaché de santé en chirurgie au bloc opératoire ne dira pas le contraire. Car pour lui on ne peut pas travailler sans eau .

Par Ernest BOURGOU

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