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Sidwaya N° 7612 du 27/2/2014

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Filière Karité : vers une stratégie nationale de développement
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Filière Karité : vers une stratégie nationale de développement


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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a ouvert, le mercredi 26 février 2014 à Ouagadougou, un atelier d’élaboration de la stratégie nationale de développement de la filière karité au Burkina Faso.

Organisé en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), l’atelier, qui s’est ouvert ce mercredi 26 février 2014, regroupe à Ouagadougou, les acteurs intervenant dans la filière karité. Les participants vont faire un diagnostic de la chaîne de valeur de la filière amande de karité, et proposer in fine une stratégie de développement et d’exportation de la filière. Celle-ci sera assortie d’un plan d’action visant à renforcer les capacités du comité national mandaté pour suivre sa mise en œuvre. Pour le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Bernard Zougouri, le karité est devenu une filière stratégique pour le développement socioéconomique du Burkina Faso. Selon lui, elle occupe la quatrième place des recettes d’exportation des produits agricoles, procure des revenus à plus de 400 000 femmes et contribue pour environ 0,6% au produit intérieur brut du Burkina Faso. Cependant, a-t-il poursuivi, la filière karité rencontre des difficultés qui sont liées à la gestion de la ressource elle-même, dont le peuplement est en régression. Il a cité également le faible niveau d’organisation des acteurs et de transformation des amandes, le manque de coordination d’interventions des différents partenaires. M. Zougouri a indiqué que la stratégie qui sera élaborée devra donner toutes les informations nécessaires à l’ensemble des préoccupations des acteurs afin de pouvoir formuler un projet pour solutionner tous les problèmes auxquels la filière karité fait face. « La stratégie constituera notre référentiel pour un développement harmonieux de la filière karité et offrira aux acteurs un cadre de référence pour leurs interventions », a-t-il laissé entendre.
Quant au conseiller adjoint du Centre du commerce international (ITC), Charles Roberge, il a rappelé qu’avec un volume estimé à 80 000 tonnes en 2011, et une croissance annuelle moyenne de 3, 27%, le Burkina Faso est considéré comme l’un des premiers exportateurs de la sous-région pour les amandes et le beurre. Il a annoncé qu’avec une croissance de 9% en 2012, le développement économique du Burkina Faso bénéficie de conditions prometteuses pour une nouvelle expansion du commerce en 2014. « Avec l’or qui représente environ 72% des exportations du Burkina Faso, il est important de penser à d’autres relais de croissance, tout en considérant les impacts sociaux et environnementaux du développement », a-t-il estimé. Pour ce faire, a-t-il poursuivi, le Centre du commerce international collabore et soutien de nombreux pays dans l’élaboration des stratégies de développement de filières et d’exportations. D’où la décision de son Centre d’accompagner cette initiative importante pour le développement durable du Burkina Faso.
La présidente de la table filière karité, Mamounata Vélegda, a apprécié la tenue de cet atelier qui permettra de trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs de la filière.

Adama SEDGO
Issa KARAMBIRI
(Stagiaire)

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