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Les gouverneurs et hauts-commissaires de l’Ouest à l’avant-garde
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  AIB


Mahamad
© Autre presse par DR
Mahamad Michara,Le haut-commissaire de la province de la Bougouriba


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TIC

La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé, le jeudi 20 février 2014 à Bobo-Dioulasso, un séminaire de sensibilisation des gouverneurs et hauts-commissaires de l’Ouest. Les travaux ont porté sur « Les enjeux de la protection des données personnelles dans les administrations publiques déconcentrées à l’ère du numérique ».

Pour amoindrir les risques liés à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’administration publique, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), autorité nationale de contrôle a initié un séminaire de sensibilisation, le jeudi 20 février dernier. Il a rassemblé comme à Ouagadougou et à Kombissiri, respectivement les 17 et 21 décembre 2013, les gouverneurs et hauts-commissaires des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest. Et pour cause, le gouvernement du Burkina Faso a entrepris la création de grandes bases de données. Il s’agit de celles de l’Office nationale d’identification (ONI) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) déjà réalisées, et bientôt du fichier national de l’état civil et celui de la chaine pénale. De même, l’administration publique centrale et déconcentrée traite au quotidien certains dossiers relatifs à la gestion des carrières des agents, aux dépenses…Tout cela se fait au moyen des TIC) facteur d’amélioration de la qualité d’exécution du service. « Contraintes » à l’utilisation de ces technologies, les administrations et les personnes s’exposent souvent aux attaques qui fragilisent la protection de ces données personnelles et de la vie privée. Le séminaire de Bobo-Dioulasso vise donc, selon la présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo, à faire connaître sa structure, ses missions et attributions et pour sensibiliser sur les données à caractère personnel à l’ère du numérique. « A partir de cette formation qu’ils ont reçu, dit-elle, ils auront un recueil d’informations qu’ils devront propager, faire connaître la loi, les droits et obligations des personnes concernées en matière de protection des données à caractère personnel ». Chargé d’une communication sur « Les nouveaux enjeux de la protection des données à caractère personnel », le directeur la société Intrapol, experte en sécurité informatique, en investigation électronique et en cybercriminalité, Younoussa Sanfo, a abordé la problématique du vol d’informations. Pour lui, c’est une activité tellement lucrative que tout le monde, entreprises, organisations et certaines personnes appelées « pirates » s’y mettent. Les réseaux sociaux qui constituent des vecteurs d’évasion d’informations ont également, été abordés afin de sensibiliser les populations et les utilisateurs à prendre en compte la sécurité de leurs données personnelles. Le haut-commissaire de la province de la Bougouriba, Mahamad Michara, un des participants salue l’initiative au regard du contexte très difficile caractérisé par la cybercriminalité. A l’entendre, la menace concerne l’administration et aussi tout le monde au plan individuel, par le simple fait de l’utilisation des TIC et de l’internet. Il compte après le séminaire, disséminer les informations reçues en vue de minimiser ces attaques. C’est pourquoi le gouverneur des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, a souhaité que la loi portant protection des données personnelles, les missions de la CIL soient bien connues et les dangers des TIC plus clairs pour eux.

Tielmè Innocent KAMBIRE

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