Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, continuent de commenter les résultats des municipales partielles, mais se focalisent aussi sur des faits divers relatifs au démantèlement de gangs.
Ainsi, le journal Le Quotidien, considéré, à tort ou à raison comme celui des faits divers, arbore à sa Une : « Insécurité à Ouagadougou : Un vigile trouvé mort ».
Le même journal titre : « Grand banditisme à Ouagadougou : 7 malfrats aux arrêts, un important lot de matériels saisis », là où le quotidien national Sidwaya affiche : « Lutte contre le banditisme : Ils volaient même les brosses à dents ».
Selon les deux journaux, le commissariat central de police de la ville de Ouagadougou a présenté aux journalistes, un groupe de présumés délinquants spécialisés dans les vols avec effraction et les vols d'engins à deux roues, le 25 février 2014.
« Dix vélomoteurs, 43 bouteilles de gaz, trois salons complets, des appareils numériques et électroniques, des bijoux, des vivres, des objets ménagers », relate Sidwaya.
Pour sa part, L'Observateur Paalga, le plus vieux quotidien privé burkinabè, fait cas de l'arrestation d'un autre groupe de bandits dans la ville de Bobo-Dioulasso (Ouest du pays) et parle de « faussaires débusqués dans leur laboratoire avec 120 millions de FCFA ».
En politique, Le Quotidien revient sur les récentes élections municipales partielles, en présentant à sa Une, les propos de Anatole Bonkoungou, le candidat victorieux de l'Organisation pour la démocratie et le travail (ODT) affirmant : « Ma priorité, c'est la réconciliation ».
Le journal titre également : « Municipales partielles à Dandé : L'UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste, opposition) crie à la manipulation des résultats ».
Sidwaya aborde le bornage de la frontière Burkina-Niger, présentant ce titre qui barre sa Une : « Désormais, les populations savent à quoi s'en tenir ».
Selon ce confrère, une mission conjointe nigéro-burkinabè a sillonné les localités de Pételkolé, de Makalondi, au Niger et de Seytenga, de Kantchari, au Burkina Faso, les 23 et 24 février 2014.
« L'objectif de cette sortie de terrain était de sensibiliser les populations avant le démarrage des travaux d'abornement de la frontière Burkina Faso/Niger conformément à l'arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye », indique le journal.