Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, a reçu en audience, les organisateurs de Africallia, ainsi que le bureau de l’Association des éditeurs et publicateurs des journaux en langues nationales (AEPJLH), le lundi 24 février 2014 à Ouagadougou.
Le président du comité de pilotage de Africallia, Gaspard Ouédraogo et ses collaborateurs ont été reçus par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le lundi 24 février 2014. Venus pour faire le point de l’état des préparatifs du forum qui se tiendra du 26 au 28 février 2014, les acteurs se sont dit très satisfaits du bon déroulement des éditions précédentes ainsi que de l’ancrage de ce projet dans la culture des hommes d’affaires burkinabè. Selon M. Ouédraogo, les hommes d’affaires ont compris dans une certaine mesure que le forum Africallia touche du doigt, un filon à travers lequel la rentabilité de leurs entreprises sera au rendez-vous. Africallia, poursuit-il, est un concept de rencontre de partenariat entre hommes d’affaires de la sous-région ouest-africaine et leurs confrères venant du reste du monde, toutes destinations confondues, quel que soit le secteur d’activité. Toute chose qui, à en croire le président à l’organisation, permet aux « gourous » du monde des affaires de repartir avec un agenda bien fourni.
« Quand les hommes d’affaires se parlent automatiquement, il naît des partenariats qui sont de divers types : des partenariats capitalistiques, technologiques, de co-investissements, des partenariats au plan technique, etc. », a indiqué M. Ouédraogo. C’est en cela que la gouvernance d’entreprise va recevoir un coup, de façon à pouvoir accélérer le développement de l’entreprise. Toujours dans l’optique de manifester son satisfecit, la délégation d’Africallia a mentionné que statistiquement en 2010, sur 300 entreprises invitées, 254 ont pris part à la rencontre avec 2770 rendez-vous. En 2012, 415 ont honoré avec 531 participants. Pour le présent forum, ce sont 608 participants qui sont attendus, pour 448 entreprises de 25 pays avec 6000 rendez-vous au programme. « Donc, nous sommes venus rendre compte au chef du gouvernement, des performances que le forum est en train d’atteindre et lui dire que nos attentes sont satisfaites ». A la suite, le chef du gouvernement a reçu une représentation de l’Association des éditeurs et publicateurs des journaux en langues nationales (AEPJLN), conduite par le coordonnateur, Evariste Zongo. A sa sortie de l’entretien, elle a indiqué à la presse être venue saluer le Premier ministre et lui présenter ses doléances sur la situation de la presse écrite en langues nationales. Le coordonnateur, Evariste Zongo, a laissé entendre que l’Association regroupe une vingtaine de journaux édités dans sept langues nationales au Burkina Faso. Les objectifs de l’AEPJLN étant de promouvoir l’alphabétisation, de renforcer ses acquis, d’informer et de promouvoir la culture nationale. « Son Excellence le Premier ministre nous a félicités et encouragés pour le travail que nous faisons et a reconnu qu’il faut bien réfléchir aux voies et moyens afin de soutenir la presse en langues et lui donner un peu de visibilité », a précisé M. Zongo. Cela, à en croire les acteurs, devrait permettre à cette presse de continuer à jouer son rôle de moteur de développement local, surtout au niveau paysan. Et d’informer que le chef du gouvernement a instruit de mettre en place un groupe de réflexion pour donner à cette presse, ses lettres de noblesse. Les éditions, la formation des journalistes, l’écoulement des produits ont été les points abordés au cours de cet entretien en vue d’offrir à ladite presse, les moyens de se frayer un passage dans le paysage médiatique du Burkina Faso.