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Forum des Corps constitués de l’Etat : Forger l’unité de la Nation
Publié le mercredi 7 novembre 2012   |  L`express du faso


Presse
© aOuaga.com par A.O
Presse : ouverture du forum des corps constitués en presence du Premier Ministre
Jeudi 18 octobre 2012. Burkina : Le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao a assisté à l’ouverture du forum des corps constitués


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Le palais des sports de Ouaga 2000 a abrité le mardi 6 novembre 2012, le forum des corps constitués de l’Etat, placé sous la présidence du Président du Faso. Espace d’échanges, de dialogue et de partage, cette rencontre vient renforcer les équilibres fondamentaux de la nation.



Echanges directs, le forum des corps constitués de l’Etat est une opportunité pour ces corps de mieux se connaître, d’unir leurs forces et de présenter au Président du Faso, leurs préoccupations majeures. Le forum des corps constitués de l’Etat, présidé par le Président du Faso, a été marqué par la lecture du rapport de synthèse des rencontres préparatoires au forum tenues les 18 et 19 octobre dernier à Ouagadougou, et ponctué par des allocutions. Aussi, des représentants de chaque catégorie des corps constitués ont adressé leurs préoccupations et attentes au Chef de l’Etat. A l’issue de ces interventions, des membres du gouvernement ont apporté des réponses à ces préoccupations et attentes. Le président du comité national d’organisation, le ministre Soungalo Apollinaire Ouattara a salué la participation remarquable des corps constitués pour leur intérêt à l’épanouissement intégral des populations.

En prélude au forum des corps constitués, les 18 et 19 octobre 2012, des rencontres préliminaires ont été organisées, sous la présidence du Premier ministre, Luc Adolphe. Pour le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Baba Diéné au total plus de 1200 personnes ont participé activement à ces échanges préliminaires. Ils ont permis à l’ensemble des acteurs d’exprimer des préoccupations et des attentes sectorielles ou corporatistes et surtout de manifester leurs satisfactions et reconnaissance pour les multiples initiatives prises pour de meilleures conditions de vie et de travail. De ces échanges, il s’est dégagé 2 catégories de préoccupations. Il s’est agi des préoccupations d’intérêt national, préoccupations majeures, et celles d’intérêt spécifique. Au titre des préoccupations majeures 14 ont fait l’objet de discussions au cours des deux jours de travaux dont entre autres, la sécurité publique, la lutte contre le grand banditisme, l’incivisme, et la corruption, la restauration de l’autorité de l’Etat, le système éducatif, la situation de l’université au Burkina Faso, les questions de la femme des personnes âgées et handicapées. Et aussi, l’exploitation minière, la vie chère, la question du chômage des jeunes, le processus de consolidation de l’Etat de droit, les préoccupations communes en matière de santé, de protection sociale, de marchés publics.

Cadre de dialogue de haut niveau

A l’adresse du chef de l’Etat, Alizèta Ouédraogo, du monde des affaires, a noté que les procédures fiscales sont complexes, coûteuses et pas toujours adaptées aux réalisés de certains secteurs d’activité. Aussi, que les taux des différentes taxes et impôts sont jugés élevés et insuffisamment incitatifs pour les investissements. Au nom des organisations de la société civile, Moussa Nombo a relevé que la question du chômage et plus globalement celle de l’intégration socioéconomique des jeunes reste d’une grande acuité. Concernant les organisations socio-professionnelles, Brigitte Thiombiano après avoir abordé les préoccupations de chaque organisation a mentionné que la satisfaction de leurs doléances permettra d’apporter avec plus d’efficacité leur contribution à la politique nationale de développement. Selon Alamoussa Cheick Traoré, des corps paramilitaires, de façon générale, leurs problèmes majeurs sont entre autres, l’accroissement des effectifs, la dotation conséquente en moyen de travail, la construction des casernes, le renforcement du parc moto, l’incivisme grandissant qui freine l’action de l’administration. Pour Alimata Traoré des institutions publiques et parapubliques seules des institutions adaptées pourront consolider notre démocratie. Au nom des anciens chefs d’Etat, Jean Baptiste Ouédraogo a fait cas de trois sujets d’actualité. Les candidatures indépendantes qui nécessite beaucoup de réflexion, la création du sénat de part son apport qualitatif au progrès de la démocratie que son caractère budgétivore. Il a abordé l’incivisme grandissant que l’on doit freiner. En réponse, les membres du gouvernement ont noté que des mesures seront prises pour trouver des solutions idoines à ces préoccupations et attentes des corps constitués de l’Etat.

« La vison de l’avenir que nous devons tous avoir et entretenir pour le Burkina Faso, est celle d’un pays de paix de démocratie participative, attaché aux valeur de tolérance, de travail, de justice et de solidarité. Vos préoccupations et attentes seront examinées en conseil des ministres »,. a indiqué le président du Faso.

Jules TIENDREBEOGO

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