Les championnats d’Afrique de cyclisme démarrent ce mercredi 7 novembre 2012 dans la capitale burkinabè. Jusqu’au 14 prochain, une centaine de coureurs vont prendre d’assaut les rues de Ouaga avec la ferme intention de succéder à l’érythréen Daniel Teklehaimanot, champion en 2011.
Fini le tour du Faso 2012 que le Burkina va revivre une autre compétition de cyclisme d’envergure continentale. Il s’agit des 8es championnats d’Afrique. L’on se rappelle, en effet, que l’organisation cette «Coupe d’Afrique des nations de vélo» a été confiée par la Confédération africaine de cyclisme (CAC) au Pays des hommes intègres sans qu’il ait fait acte de candidature.
Pour situer l’opinion sur les enjeux de cette compétition, mais également les désagréments que cela va engendrer dans la circulation ouagalaise, le comité d’organisation a initié un point de presse à la veille des courses. Il s’est agi pour eux de revenir sur les participants qui ont déjà confirmé leur arrivée à Ouaga. On saura que sur les 22 pays annoncés, 15 sont effectivement arrivés. Certains pays comme l'Afrique du Sud étaient toujours attendus.
Au nombre des compétitions, il y aura la course en ligne individuelle et par équipe et la course contre la montre en individuel et par équipe. Les catégories concernées sont les élites dames, les juniors garçons, les espoirs hommes (moins de 23 ans) et les élites hommes. Autant dire qu’il y aura beaucoup de compétition.
Et les sites retenus sont Ouaga 2000 (en face de l’hôtel Laïco) pour les courses contre la montre et Charles-De-Gaulle. C’est donc dire que les Ouagavillois subiront sans aucun doute des dommages. Le président du comité d’organisation et président de la FBC, Alassane Wangraoua, sait compter sur la compréhension du public qui aime d’ailleurs le cyclisme. De toute façon, à en croire le capitaine Théophile Tago, la sécurité a déjà balisé le terrain pour le bon déroulement des courses.
Sur le plan médical, le contrôle antidopage est confié à l'UCI et pour ce qui est des conditions climatiques avec la canicule du moment, des dispositions sont prises avec le médecin colonel major Francis Liliou, pour parer aux cas d’urgence.
Mais quel peut être les chances du Burkina ? Si Alassane Wangraoua estime que c’est d’avoir déjà eu l’opportunité d’abriter les épreuves, il a souligné que dans chaque discipline, les Etalons viseront au minimum un podium. «On espère que les cyclistes burkinabè ont bien récupéré et comme ça va se courir sur du plat, ils doivent s'en sortir», selon Laurent Bezault, conseiller technique. Il admet que la menace viendra d’Issiaka Cissé de la RCI, d'Azzedine Lagab de l'Algérie, de Daniel Teklehaimanot de l'Erythrée et champion sortant…
Pour ce qui est de l’intérêt de la course et au-delà des médailles, il y a les points que les cyclistes vont glaner par rapport au classement Africa tour et UCI, ce qui peut donner un meilleur positionnement au niveau de la participation des Jeux Olympiques. Rasmané Ouédraogo et Abdoul Aziz Nikiéma du Burkina, récents grands vainqueurs du Tour du Faso, devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu.
Mercredi 7 novembre : course contre la montre par équipes hommes élites et les U23 ans
Jeudi 8 novembre : Course contre la montre juniors et femmes élites
Vendredi 8 novembre : Course contre la montre individuel hommes élites et U23 ans
Samedi 10 novembre : Course en ligne hommes juniors et femmes élites
Dimanche 11 novembre : Course en ligne hommes élites et U23 ans
Distance
Hommes élites et U23 ans : course en ligne 204 km ; contre la montre individuel 31,8 km et 42,4 km en équipe
Femmes élites : 102 km en individuel et 21,2 km en contre la montre
Juniors : course en ligne 119 km et contre la montre 21,2 km