Ouagadougou – La médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a souhaité voir s’établir dans les jours à venir, un « contact-direct » entre le gouvernement transitoire malien et les mouvements armés, mardi à Ouagadougou.
La médiation conduite par le président du Faso Blaise Compaoré a souhaité que « dans les jours à venir », le gouvernement de transition au Mali « puisse composer la délégation qui pourra entrer en contact direct avec les mouvements armés maliens ».
Pour le chef de la diplomatie Burkinabè et médiateur délégué par le président Compaoré dans la crise malienne, ce contact permettra d’entamer la normalisation de la situation au Nord du Mali « pour que par le dialogue, nous puissions régler les véritables problèmes qui ont été posés ».
Quelques instants plutôt, Ansar Eddine, l’un des principaux groupes rebelles au Nord Mali s’était dit disposé à « s’engager immédiatement » dans un dialogue avec le gouvernement de transition et avait appelé à l’arrêt des hostilités.
La médiation de la Cédéao a dit espérer qu’au-delà de la déclaration d’intention, Ansar eddine puisse arrêter effectivement les hostilités, « faciliter » l’assistance humanitaire et opter pour le dialogue dans la recherche de solution à ses problèmes.
« Nous souhaitons que dans toutes les régions du Nord Mali, que tous les groupes observent effectivement un arrêt complet des hostilités et que ces groupes s’abstiennent, quelques fois d’actes, d’exactions qui prennent l’allure de provocations inutiles », a ajouté le ministre Bassolé.
La médiation de la Cédéao est favorable à une issue politique de la crise malienne, mais n’exclut pas l’usage de la force.