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Sidwaya N° 7610 du 25/2/2014

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Audiences au premier ministère : Elections et coopération au menu
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  Sidwaya


Santé
© aOuaga.com par A.O
Santé mentale : les organismes africain et burkinabè tiennent leur congrès
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a présidé la cérémonie d`ouverture du 1er congrès de la Société africaine de santé mentale et au 4e congrès de la Société burkinabè de santé mentale qui se déroulent jusqu`au 7 février. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu, à la Primature, le 20 février 2014, successivement le Premier président du Conseil d’Etat, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique et celui de la Turquie au Burkina Faso.

Soirée d’audiences à la primature. En effet, trois personnalités ont été reçues par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le 20 février 2014. Le Premier président du Conseil d’Etat, Venant Ouédraogo, premier à être reçu, a affirmé, à sa sortie d’audience, être venu pour une visite de courtoisie et profiter par la même occasion transmettre au chef du gouvernement le rapport sur les élections couplées du 12 décembre 2012 au Burkina Faso. A l’heure où il est question de la reprise des échéances dans certaines communes et arrondissement, l’institution a jugé bon de transmettre le rapport des élections précédentes afin que le gouvernement puisse l’apprécier. Il s’est agi également, selon Venant Ouédraogo, de faire part au Premier ministre, des amendements et suggestions allant dans le sens de parfaire le travail que le Conseil d’Etat fait, surtout en matière d’élections locales. A écouter le Premier président du Conseil d’Etat, il y a une relecture du Code électoral à faire. « Nous avons souhaité que certaines dispositions soient relues et que le conseil puisse apporter sa contribution », a-t-il informé. Par exemple, a expliqué le visiteur, il est dit qu’à chaque élection, le Conseil supérieur de la communication (CSC) doit organiser la campagne des candidats. Le code dit, a précisé M. Ouédraogo, que les décisions du CSC font l’objet de recours devant le Conseil d’Etat. « Etant donné que la campagne électorale se situe à une période précise avant les élections, le Code ne précise pas dans quel délai on peut saisir le conseil d’Etat, ni dans quel délai cette structure peut statuer. Cela fait que chacun se sente libre et que le Conseil d’Etat ne se sente pas obligé de statuer dans un bref délai. C’est la raison pour laquelle nous voulons que des mesures soient prises afin que si un parti politique s’estime lésé dans le cadre de la campagne, que le conseil ou le tribunal administratif puisse statuer urgemment avant même la fin de la campagne », a indiqué M. Ouédraogo. A la suite de la délégation du Conseil d’Etat, c’est l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Tulinabo Mushingi, qui est venu pour une prise de contact habituelle avec le Premier ministre. « De temps en temps, nous nous rencontrons pour discuter sur la bonne marche du partenariat ». Mais ce 20 fevrier, une autre question a été abordée par les « deux partenaires ». « Aujourd’hui, nous avons abordé spécialement la question du compact qui se terminera au mois de juillet. Il fallait donc en discuter pour voir où nous en sommes et qu’est ce qu’il faut faire à la suite », a dit le diplomate américain. Et d’ajouter que le travail qui est fait jusque-là à propos est satisfaisant. « Voilà pourquoi, a-t-il ajouté, nous explorons d’autres pistes pour le meilleur ». Le nouvel ambassadeur de la Turquie, Murat Ulku, est le dernier à être reçu par le chef du gouvernement en cette soirée. Arrivé au Burkina Faso il y a trois semaines, il a confié être venu prendre contact, mais aussi discuter des relations de coopération. « Nous avons aussi échangé de mon programme de travail dans les jours à venir pour apporter ma pierre dans l’édification de la relation bilatérale », a mentionné le diplomate turc. La Turquie, selon lui, mène une politique accrue vis-à-vis de l’Afrique. Lors de la rencontre avec le Luc Adolphe Tiao, « j’ai sollicité l’accompagnement du gouvernement burkinabè dans l’accomplissement de la mission qui m’est assignée », a-t-il confié. Selon lui, le Burkina Faso se développe progressivement et le partenariat va consister à miser sur l’essor économique, à partager les connaissances, effectuer des échanges économiques et faire venir des investisseurs turcs qui vont travailler à accroître l’interaction économique et commerciale.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr

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