Politique
Présidence du Faso : le président de l’Assemblée nationale du Bénin chez Blaise Compaoré
Publié le mardi 25 fevrier 2014 | Sidwaya
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© Présidence par DR
Le président de l’Assemblée nationale béninoise, Mathurin Coffi Nago, a été reçu en audience par le président du Faso, Blaise Compaoré, le jeudi 20 février 2014
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- 11/1/2014
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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le 20 fevrier 2014, au palais de Kosyam, le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago.
La coopération interparlementaire a été au cœur des échanges entre les deux personnalités. Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, a fait savoir, à sa sortie d’audience, qu’il a rendu compte au Président du Faso, Blaise Compaoré, des résultats des échanges qu’il a eus avec son homologue burkinabè, le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara. En effet, le séjour du président Nago au Burkina Faso vise, selon lui, deux objectifs : faire le point de la coopération entre les parlements burkinabè et béninois, et échanger avec son homologue Ouattara des perspectives de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale de l’Afrique de l’Ouest (CPAO). La CPAO est un cadre de concertation et d’échange entre les présidents des parlements, créée en 1999 mais tombée dans la léthargie, a fait remarquer M. Nago. « J’ai voulu parler de tout cela au président du Faso pour recueillir ses conseils en vue de pérenniser ce cadre de dialogue. », a-t-il précisé. Selon Mathurin Nago, les présidents des parlements et les parlementaires doivent accompagner les chefs d’Etat et de gouvernement qui poursuivent un objectif essentiel, l’intégration sous-régionale mais aussi la promotion de la démocratie, la paix et la sécurité. Cela est d’autant plus nécessaire que les chefs d’Etat ont proclamé comme vision pour l’année 2020, le passage de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à celle des peuples, a ajouté le président de l‘Assemblée nationale béninoise. Et d’ajouter : « lorsqu’on parle des peuples, les parlementaires, en tant que représentants des peuples, doivent s’inscrire dans cette dynamique et mener nécessairement des actions synergiques pour appuyer les chefs d’Etat et de gouvernement dans le sens d’accélérer la finalisation du processus d’intégration ». M. Nago espère bénéficier de l’expérience « avérée » de Blaise Compaoré dans le domaine de la prévention et du règlement des conflits, de la promotion de la paix et de la sécurité qui devaient permettre à la CPAO d’être pérenne en tant qu’instrument de coopération.
Kossaomanè Anselme KAMBIRE
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