Après avoir conquis l’Afrique grâce à ces diplômes qui portent le sceau du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), après avoir signé des partenariats avec plusieurs universités à travers le monde, l’Institut africain de management (IAM) vient d’accrocher à son tableau de chasse, l’American University of Leadership (AUL), une prestigieuse université du pays de l’Oncle Sam, afin d’offrir aux Burkinabè des diplômes américains.
Si le protocole d’accord entre les deux partenaires est entré en vigueur depuis le mois de janvier dernier, la bonne nouvelle, elle, a été portée à la connaissance des journalistes, le samedi 22 février 2014, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’institut à Ouagadougou.
Après, entre autres, les Universités de Moncton et de Chicoutimi au Canada et l’Université Mercure et l’Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales (ICHEC) de Belgique, l’Institut Africain de Management (IAM), vient d’ajouter à son compteur un autre partenariat de choix. Il s’agit de l’American University of Leadership (AUL), une prestigieuse université américaine qui est représentée dans plusieurs pays africains dont le Maroc, la Tunisie, la Libye et maintenant le Burkina Faso. Un partenariat dont l’objectif premier est de permettre désormais aux Burkinabè d’avoir accès au diplôme et au savoir faire américains.
Comme l’a relevé le premier responsable de AUL, Dr Anass Lahlou, «le partage du savoir ne doit pas être limité par la politique ou les barrières géographiques». Par le biais de plusieurs atouts dont la plus grande bibliothèque universitaire au monde qu’elle détient, l’AUL entend à travers ce partenariat avec IAM, implanter un grand temple du savoir à Ouagadougou. Car, comme son nom l’indique, l’AUL entend contribuer à la formation de leaders. Ce qui manque à l’Afrique selon Anass Lahlou, qui affirme que l’Afrique est devenue, du reste, le continent le plus important dans le monde.
Compte tenu de la réputation de formatrice exceptionnelle dont jouit AUL dans le monde de l’enseignement, la partie ne fut pas facile à jouer pour Amed Diallo, Président du Conseil d’Administration (PCA) de IAM, dans sa quête d’obtenir le partenariat entre son institut et l’université américaine. Mais sa satisfaction est aujourd’hui à la hauteur de sa persévérance. «Institut de référence en Afrique», l’IAM, selon Anass Lahlou, a convaincu la plus haute instance de l’AUL qui, après une analyse minutieuse, a pris la décision de sceller ce partenariat.
Ce qui permettra aux étudiants, fonctionnaires et opérateurs économiques burkinabè qui le désirent, d’obtenir entre autres diplômes, le Bachelor of Business Administration (BBA) sur place ici au Burkina, que ce soit en cours du jour, en cours du soir ou en e-Learning. Les étudiants burkinabè des universités partenaires de l’AUL, selon Dounia Dkhissi, directrice des partenariats de l’AUL en Afrique et directrice du campus de Marrakech, «sont très studieux et cultivés».
L’IAM dont l’un des atouts est l’approche des programmes, (programme qui a requis d’ailleurs l’approbation de l’AUL), se veut un label de réussite et compte relever le défi d’une Afrique émergente. Plus besoin désormais de débourser près de 20 millions de francs CFA pour aller étudier et obtenir le bachelor américain par exemple. Avec 2 millions par an, l’IAM permet de l’obtenir sur place au Burkina Faso et ceci à travers son programme d’enseignement et partenariat avec l’AUL en vigueur depuis janvier 2014.
En rappel, parmi les diplômes décernés par l’IAM figurent le DTS en finance comptabilité, en marketing, en banque, en transport; la licence en marketing; le bachelor in business administration en audit et contrôle de gestion, banque et ingénierie financière, transport et logistique, gestion des ressources humaines marketing et intelligence d’affaires, communication.