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Le Niger et le Burkina Faso décident de délimiter définitivement leur frontière commune
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  Xinhua


Lutte
© aOuaga.com par S.D
Lutte contre le terrorisme : un atelier sur la prise en compte des droits humains
Mardi 29 octobre 2013. Ouagadougou. Un atelier de 48 heures sur l`identification des besoins et de développement des modules de formation pour la promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme a débuté ses travaux. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité du Burkina


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NIAMEY -- Après l'arrêt, le 16 avril dernier, de la Cour internationale de Justice (CIJ) à la Haye sur le contentieux frontalier qui oppose, depuis les indépendances en 1960, le Niger à son voisin, le Burkina Faso, les deux pays décident désormais de matérialiser leur frontière commune.

En effet, dans ce verdict, la Cour internationale de Justice de La Haye, avait mis définitivement fin à ce vieux litige né des interprétations divergentes par les deux parties des textes de la colonisation sur le tracé de la frontière commune, levant ainsi toute confusion sur l'appartenance, notamment administrative et politique, des populations riveraines

La Commission technique mixte d'abornement de la frontière Niger-Burkina dirigée conjointement par les deux ministres nigérien et burkinabè en charge de l'Administration territoriale est à pied d'oeuvre depuis samedi dans la ville nigérienne de Téra (extr ême, frontalière du Burkina), pour un règlement pacifique de ce litige avec la délimitation définitive de la frontière commune et sa démarcation.

Ainsi, chaque Etat connaitra désormais les limites exactes de son territoire et en conséquence l'assise matérielle de sa souveraineté, une fois le tracé de la frontière matérialisé.

Pour le ministre nigérien en charge de l'Intérieur, M. Hassoumi Massaoudou, "les liens multiséculaires qui unissaient les deux peuples restent et ressortiront renforcés".

Selon M. Jérôme Bougouma, ministre burkinabè en charge de l'Administration territoriale, "cette frontière ne doit pas être considérée comme une barrière mais plutôt comme une passerelle entre les deux peuples".

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