Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, le lycée Professionnel Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso a reçu le 16 Février 2014, l’amicale du personnel de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Férékessedougou, République de Côte-d’Ivoire.
L’amicale a été accompagnée par son coordinateur chargé de communication à la direction des ressources humaines du ministère d’Etat, ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle Mamadou OUATTARA représentant ledit ministère.
Il faut dire que cette visite d’amitié et de travail entre les deux établissements a été rendue possible grâce au président de la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail-viande de l’Afrique de l’Ouest Issaka SAWADOGO parrain de ladite amicale de Férékessedougou.
Parlant de l’amicale, Dossou SANOU représentant le parrain, a expliqué que dans la ville de Férékessedougou, il ya le lycée professionnel et le centre de formation professionnelle. Et les professeurs des deux établissements ont conjugué leurs efforts pour créer une amicale qui travaille pour le développement de l’enseignement technique dans la région de Férékesedougou.
Et selon lui, il y a trois mois de cela que l’amicale s’est organisée pour faire cette visite à Bobo-Dioulasso, avec le soutien du président de la Confédération Issaka SAWADOGO basé lui-même en république de Côte-d’Ivoire. Natif de la région de Ouagadougou M. SANOU a reconnu que bien qu’il soit aujourd’hui un des responsables de la filière bétail-viande de l’Afrique de l’Ouest, il a été avant tout un ancien élève du Lycée Technique de Ouagadougou (L.T.O).
Aussi, il a invité les trois établissements techniques notamment le lycée professionnel Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso à profiter des expériences des autres. M. SANOU, a souhaité un bon partenariat entre l’amicale des professeurs de Férékessedougou et le lycée professionnel Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso.
Il a notamment déclaré « Ce n’est pas une chose à se cacher. La Côte-d’Ivoire est en avance sur nous en matière de technique. Elle a plus d’établissement que nous. Elle est la première à créer des établissements supérieurs Techniques tels qu’au niveau de Yamoussoukro ». Leur partenariat doit beaucoup profiter au lycée professionnel Guimbi OUATTARA même si cet établissement a beaucoup de filières.
Par ailleurs le Guimbi OUATTARA a fait des doléances auprès de la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail-viande. Les doléances seront examinées par le président Issaka SAWADOGO. Quant au coordonateur Mamadou OUATTARA il a dit ceci : « Nous sommes très ravis d’être de ce voyage. Surtout pour l’accueil qui nous a été réservé. Les autorités ont tout mis en œuvre pour que notre séjour soit bon à Bobo-Dioulasso.
J’ai eu à dire dans mon intervention par rapport à la séance de travail, entre les enseignants des deux cités que c’est une occasion enrichissante en ce qui concerne l’enseignement professionnel que sur le plan social. J’ai appris moi-même et en tant que responsable du ministère, beaucoup de choses auprès du proviseur du lycée professionnel Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso.
On a plus ou moins les différentes fillières de formation ici. Il y a certaines filières que nous n’avons pas du tout. Je ferai un rapport complet avec ces expériences, pour que, s’il ya des possibilités, que nous intégrons celles-ci dans notre curricula ; on va les introduire dans la formation professionnelle pour le bien être des apprenants ivoiriens.
Il faut savoir que depuis le dernier remaniement ministériel en Côte-d’Ivoire, la politique mise en place par les gouvernants, c’est de réduire les problèmes des jeunes en Côte-d’Ivoire. Donc, nous sommes en train de faire la réforme de l’enseignement professionnel en Côte-d’Ivoire. Le travail est achevé. Nous attendons les autorités pour les mettre en application ».
Le président de l’amicale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Férékessedougou Nzi Kouassi Gustave a déclaré : « au niveau des expériences, je ne saurai énumérer tout ce qu’on a appris. Mais nous avons été frappés par le niveau des élèves ; par rapport au recrutement. On nous a dit que pour intégrer le lycée professionnel Guimbi OUATTARA, il faut avoir le niveau 3ème.
Chez nous, c’est le niveau 5ème qui nous permet de venir à l’enseignement professionnel. Autres chose qui nous a marqués, c’est les spécialités. Surtout les raisons pour lesquelles les spécialités sont créées. On nous a dit ici que les spécialités sont créées en tenant compte des spécificités des régions. Tout ce qui existe ici, est fait en fonction de cela. Notamment l’agroalimentaire.
Nous avons trouvé cela formidable. On nous a encore dit que nous sommes tombés dans une période où pratiquement il n’y a pas de production. Sinon, ils font beaucoup de production. On a pu visiter les ateliers.
On a aussi été impressionnés par le matériel qui existe en soudure, le système d’épuration de la fumée après la soudure notamment. C’est formidable. En matière de marché de l’emploi, je suis là ça fait huit ans. On a beaucoup de jeunes en fin de formation sur le terrain. Les uns ont eu du boulot, d’autre se sont installés à leur propre compte.
Il y a des jeunes après le CAP qui ont poursuivi leurs études jusqu’au BT technique car chez nous après le CAP, on fait BT. D’autre aussi ont continué en BTS. On peut dire que depuis que je suis au lycée professionnel de Férékessedougou 60 % des Jeunes formés ont un emploi ».
L’amicale du personnel de l’enseignement technique de Férékessedougou se dit satisfaite de cette visite d’amitié et de travail avec son homologue Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso.
Et voici la réaction du proviseur du lycée professionnel Guimbi OUATTARA de Bobo-Dioulasso, Abou Georges TRAORE : « C’est une visite qui s’inscrit dans le cadre de l’intégration des populations des deux pays. Recevoir la visite des collègues de Férékessedougou pour des échanges d’expérience ne peut être que positif et encourageant ».
Le président de ladite amicale après avoir passé 48 heures dans la ville de Sya est très reconnaissant envers les autorités pour les avoirs bien accueillis sans oublié le parrain Issaka SAWADOGO qui n’a ménagé aucun effort pour ce voyage.
