Fin ce 21 février 2014 à Ouagadougou de la formation sur la « Technique et pratiques du vin bordelais » organisée par la cave Salsifis au profit des professionnels du Burkina. Débutée avant-hier dans la capitale burkinabè, cette cession de formation a touché 36 gérants de caves, de bars et restaurants du Burkina et visait à permettre à ces derniers de maîtriser cette boisson afin de mieux prendre en charge les consommateurs. La formation a été assurée par deux professionnels français : Sabine SILVESTRINI diplômée en sciences de fabrication et conservation de vin de l’Université de Bordeaux II et Alexandre VIGIER, viticulteur.
Le vin et plus précisément le vin Bordelais n’aura plus de secrets pour ces professionnels de vin du Burkina. Au nombre de 36, ils ont bénéficié du 19 au 21 février à Ouagadougou d’une session de formation sur la « Technique et pratiques du vin bordelais ».
Selon Sabine SILVESTRINI diplômée en sciences de fabrication et conservation de vin de l’Université de Bordeaux II, formatrice, « il s’agissait d’aider, d’accompagner et d’ éduquer ces professionnels de vin du Burkina au vin de Bordeaux pour les aider à mieux comprendre le produit pour mieux en parler et mieux le vendre ».
« On a parlé aussi bien de ce qui constitue le sens même du vin bordelais que de son fonctionnement : son élaboration, Comment on fait à partir d’un raisin pour obtenir du vin ?... On a aussi travaillé sur l’aspect dégustation et évoqué les différentes étapes de la dégustation pour qu’ils puissent mieux comprendre et mieux en parler » a- t-elle expliqué.
Une initiative à perpétuer selon les participants
Les participants à l’issue de la formation, à l’image de Wendémi Rodolph KABORE, ont dit avoir beaucoup appris durant les trois jours de formation. « J’ai appris beaucoup de techniques sur la gestion des stocks. Comment inciter les gens à consommer le vin ? Cette formation est salutaire. Elle doit même se répéter pas seulement au Burkina mais partout dans le monde et s’étendre aux autres distributaires de vin. Vous savez la conservation du vin au Burkina en réalité ce n’est pas ça. On nous a montré par exemple que certains vins ne peuvent pas se conserver au Burkina sans climatisation. Ce sont des techniques qui peuvent nous aider à gérer nos stocks » a confié monsieur KABORE.
« Souvent les consommateurs nous demandent quel est le vin le plus bon ? Le plus consommé ? Maintenant je sais qu’elle réponse leur donner et quel type de vin leur proposer » ajoute Célestine ZANGO/ TASSEMBEDO, gérante de la Cave Teega wendé.
Des attestations de formation ont été remises aux participants. La Maison Salsifis est spécialisée dans les vins et les spiritueux depuis 2003.