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Royaume d’Espagne : l’ambassadeur Tiaré remet les copies figurées de ses lettres de créance
Publié le vendredi 21 fevrier 2014   |  Ambassade


L’ambassadeur
© Ambassade par DR
L’ambassadeur Eric Tiaré (à gaucheà remettant les copies figurées de ses lettres de créance à "l`introducteur des ambassadeurs", José Maria Ridriguez Coso, le 20 février 2014 à Madrid en Espagne


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Par petites touches, l’ambassadeur Eric Y. tiaré prend la pleine mesure des missions qui lui sont confiées par le Président du Faso, à la tête de sa juridiction. Après donc la France et le Saint-Siège en décembre dernier, c’est auprès du Royaume d’Espagne que le représentant du Burkina Faso est allé sacrifier à un des rituels dans les usages diplomatiques : la remise des copies figurées des lettres de créance.

Chaque Etat a ses spécificités. En Espagne, c’est « l’Introducteur des ambassadeurs » qui reçoit les copies figurées des lettres de créance. Recevant dans la matinée du 20 février 2014, celles de l’ambassadeur du Burkina Faso, Monsieur José Maria RIDRIGUEZ COSO a exhorté Eric Y. TIARE à ne pas tarir d’initiatives pour rendre l’axe MADRID/OUAGADOUGOU dynamique. Pour avoir déjà séjourné au Burkina Faso, le diplomate espagnol a exprimé toute son admiration pour les efforts déployés par ses populations dans la quête d’un mieux-être.
Il a demandé à l’ambassadeur de ne pas seulement rester aux abords du 159 Boulevard Haussmann à Paris, mais de développer des rapports de proximité, afin de mieux faire connaître le pays, non seulement aux autorités, mais aussi aux potentiels investisseurs et partenaires au développement. C’est pourquoi, il a souhaité que le Burkina Faso puisse régulièrement participer à la foire du tourisme de Madrid, rendez-vous mondial majeur dans le domaine.

Eric Y. TIARE a remercié son interlocuteur pour la disponibilité exprimée, et manifesté son engagement à tout mettre en œuvre pour y parvenir. Cette disponibilité est aussi celle du Ministre des Affaires étrangères, Dibrill Y. Bassolet, qui a inscrit dans son agenda, une visite de travail à Madrid.

Sitôt les copies figurées des lettres de créance remises, l’Ambassadeur TIARE a eu une séance de travail avec le directeur de la coopération pour l’Afrique et Asie, à l’Agence espagnole de Coopération internationale. Il s’est agi pour le Chef de mission, de mieux comprendre les axes d’intervention de la coopération, qui intervient, par exemple, pour l’Afrique de l’Ouest, par le truchement de la CEDEAO. Il n’empêche, notre pays espère pouvoir dégager des pistes, pour une coopération bilatérale avantageuse.

Aller à la rencontre des compatriotes

L’Ambassadeur TIARE a mis à profit son séjour en Espagne pour s’imprégner des réalités de la communauté burkinabè vivant dans le royaume. On estime qu’environ 4 000 Burkinabè vivraient dans le royaume, quand 1800 seraient officiellement recensés.
Ces compatriotes rencontrent des difficultés de divers ordres, d’où la nécessité de mieux défendre leurs intérêts, par le truchement des consuls honoraires dont le Burkina Faso dispose dans le royaume d’Espagne. C’est pourquoi, à l’occasion de la remise des copies figurées des lettres de créances, ont été officiellement installés dans leurs fonctions, les consuls honoraires du Burkina Faso à Valence et à Madrid.

Pour la région valencienne, c’est à Hilario Teruel MONTANER que revient la tâche de protéger et défendre les ressortissants du Burkina Faso. Dans cette région, ils sont nombreux à s’y être installés, parfois avec la famille entière, pour travailler dans les champs et exercer des métiers divers. Avec la crise économique qui frappe l’Espagne depuis des années, ils sont nombreux à être allés chercher de meilleurs auspices sous d’autres cieux. Ceux qui sont restés espèrent des lendemains bientôt meilleurs, souhaitant que l’économie espagnole retrouve de sa superbe assez rapidement.

A Madrid, c’est une Burkinabè qui est la « protectrice » de ses compatriotes. Installée dans le pays depuis 8 ans, Mme Karidia FRIGITT/KONATE est affectueusement appelée « tantie », tant sa disponibilité et son entregent ont toujours été sollicités pour résoudre de multiples problèmes. Bénéficiant de l’inestimable soutien de son époux, c’est une battante qui promet de faire tout ce qui est de son possible pour contribuer à la défense des intérêts de son pays.

Aux deux consuls, Eric TIARE a exprimé les remerciements des autorités burkinabè pour leur engagement. Aux compatriotes, il les a exhortés au travail, à la dignité et à la défense de l’image de marque du Burkina Faso. Il a promis traduire leurs préoccupations aux autorités centrales. Elles se résument essentiellement à la mise à disposition diligente de certains actes administratifs, dont notamment les passeports, documents essentiels dans un pays comme l’Espagne, dont les conditions générales d’immigration sont moins draconiennes que dans certains pays. En tout cas, pour ceux des candidats à l’immigration, qui arrivent à pénétrer le territoire.


Romain Auguste BAMBARA, attaché de Presse

Ambassade du Burkina Faso à Paris

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