Le Secrétariat permanent du Conseil national pour la survie, la protection et le développement de l’enfant (SP/CNSPDE), en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a organisé une conférence sur les droits de l’enfant, le mercredi 31 octobre 2012 à Ouagadougou.
Dans le cadre de la promotion des droits de l’enfant, le Secrétariat permanent du Conseil national pour la survie, la protection et le développement de l’enfant (SP/CNSPDE) a organisé sa deuxième conférence qui a regroupé les élèves stagiaires de l’école privée de santé publique Wend Panga à Ouagadougou. « Nous organisons des conférences à l’intention des stagiaires sur les droits de l’enfant afin d’assurer une meilleure prise en charge des enfants malades dans les services de santé », a souligné la Secrétaire permanente du CNSPDE, Hariguietta Congo. Si les droits de l’enfant sont connus, il va s’en dire que les prestations dans les services de santé seront de qualité. La conférencière, Maria Sombugma, quant à elle, a justifié le choix de cet établissement par le fait que les stagiaires vont être en contact avec les enfants à la fin de leur formation. Elle a précisé que deux textes relatifs à ces droits existent : la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) adoptée par les Nations unies, le 20 novembre 1989 et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant adoptée en 1990 et ratifiée, le 23 juillet 1992 par le Burkina Faso. La charte met l’accent sur les pratiques négatives telles que l’excision, les mariages forcé et précoce. Ensuite, elle a évoqué la question des droits reconnus à l’enfant, en parlant du droit à la vie, du droit à l’éducation, du droit à une famille, etc. A entendre les organisateurs, la connaissance des droits de l’enfant par les agents de santé vise à donner aux enfants la priorité dans les services sanitaires sans discrimination, à les protéger depuis la conception et à assurer un bon accueil des mères et leurs progénitures dans les centres de santé. Mme Maria Sombugma a, par ailleurs, ajouté qu’en dehors des droits, l’enfant a des devoirs envers la société. Ce sont, entre autres, la responsabilité d’œuvrer pour la cohésion sociale, la préservation et la protection des biens publics et privés.