Son nom résume à lui seul sa raison d’être. La Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré soutient le chef de l’État du Burkina. Mais elle pourrait aussi le desservir.
La scène se déroule le 11 janvier à Bobo-Dioulasso. Sept jours plus tôt, 75 membres du bureau politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), parmi lesquels des barons du régime, ont claqué la porte, dénonçant la volonté du président de se représenter en 2015, ainsi que la mainmise sur le parti de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (Fedap-BC). Adama Zongo, le président de ladite association, qui organise ce jour-là un meeting, n’en a cure. Au micro, il appelle " très solennellement" Compaoré à se représenter en 2015, "pour la stabilité du Burkina, pour la stabilité de la sous-région". Il était même prévu qu’il lance, lors de cette réunion, une pétition nationale réclamant un référendum pour modifier l’article 37 de la Constitution, mais il s’est finalement abstenu. "Ce n’est que partie remise", assure-t-il.... suite de l'article sur Jeune Afrique