Le ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Toussaint Abel Coulibaly a procédé au lancement du projet « HERA » le samedi 15 février 2014 à Dédougou. C’était en présence d’une forte délégation du bureau technique de la Coopération autrichienne, bailleur de fonds du projet.
Autrefois Programme régional de développement (PRD) de la Boucle du Mouhoun, ce projet, pour sa troisième phase est dénommé « HERA » afin d’éviter toute confusion avec le Plan régional de développement (PRD), selon le président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun, Maxime Lonboza Koné. « Assurer une meilleure qualité de vie des populations de la région de la Boucle du Mouhoun dans le contexte d’une maîtrise d’ouvrage locale », est l’objectif global du projet « HERA ».
En phase avec cet objectif global, a-t-il dit, le projet entend réduire la pauvreté des populations des communes bénéficiaires, promouvoir la paix et la sécurité humaine, et assurer la protection de l’environnement et des ressources naturelles.
Pour atteindre ces objectifs, un appel a été lancé aux collectivités territoriales et aux populations en vue de leur forte implication, comme cela l’a été lors des deux dernières phases. « Je voudrais exprimer ma profonde détermination et celle des autres maires, à œuvrer pour une exécution réussie du projet HERA dans nos communes », a dit le maire de Dédougou, Abel Dabakyo.
Le respect du contenu de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et des principes fondamentaux de l’intervention de la Coopération autrichienne, notamment le genre et l’équité, la démocratie et la bonne gouvernance, la promotion de l’appropriation et la participation, l’intégration des interventions dans le contexte socioculturel, l’intégration des personnes marginalisées et la prise en compte du VIH/Sida, sont aussi des conditions sine qua none pour la réussite de cette troisième phase, à en croire Maxime Koné.
D’un montant de 1 500 000 000 de F CFA, « HERA » est financé par la Coopération autrichienne pour le développement. Le renouvellement de la confiance de la République autrichienne est dicté par les résultats positifs engrangés lors des phases précédentes.
« Le soutien financier de la coopération autrichienne s’explique par le succès des réalisations qui ont été faites jusque-là lors de deux premières phases. Nous avons constaté que le programme est parti sur l’engagement total des bénéficiaires que sont les collectivités territoriales, ce qui montre l’impact immédiat sur le bien-être des populations des communes concernées » a justifié le chef de bureau technique de la Coopération autrichienne, Walter Ehmeir.
Pour cette troisième phase, en plus des axes traditionnels des phases précédentes, une nouvelle orientation a été donnée pour prendre en compte les « énergies renouvelables, la gestion du foncier et la sécurité alimentaire », a indiqué Maxime Lonboza Koné. Présent dans les six provinces de la région, le projet, d’une durée de trois ans, concerne cinq communes urbaines et huit communes rurales.
