Le jeudi 25 octobre 2011 à Ouagadougou, s’est clôturé un atelier de formation à la politique de recouvrement des créances de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains(SONATUR). Outiller les acteurs aux différentes techniques de recouvrement afin de faire des recettes optimales au compte de la SONATUR, à été l’objectif principal de l’atelier.
« Deux raisons ont sous-tendu à la tenue effective de l’atelier de formation à la politique de recouvrement des créances de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) » a fait remarquer à la clôture, le directeur général de la SONATUR, Sidiki Sérémé. Débuté le 22 octobre, et d’une durée de quatre jours, la cérémonie de clôture dudit atelier est intervenu le 26 octobre 2012. Sommée par son conseil d’administration de recouvrer toutes ses créances en vue d’accroître son chiffre d’affaire et faire face à ses dépenses, la SONATUR s’est vu interpeller au cours de la 20ème session des sociétés d’Etat en juin 2012 à recouvrer l’intégralité de ses arriérées au 31 décembre de l’année en cours. Pour être à la hauteur de la mission à elle confiée, la SONATUR a fait appel au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC) pour la formation de ses agents de toutes ses directions constituées essentiellement des agents du service commercial, du recouvrement, de la direction technique, du service financier , d’auditeurs internes et des conseillers juridiques. Les thématiques enseignées se reposaient sur les notions de créances et de recouvrement, la fonction recouvrement, l’importance de la fonction recouvrement dans la pérennité de l’entreprise, les causes et conséquences des impayés. Liant la théorie à la pratique, d’autres modules tels la prévention des impayés, la préparation du recouvrement, le recouvrement précontentieux, le recouvrement judiciaire, les immunités, le cas du recouvrement pour entreprises en difficulté, le traitement comptable et fiscal de la créance et enfin, l’élaboration du tableau de bord, ont été dispensés aux participants. « Cette formation nous a appris les « B.A-BA » du recouvrement des créances. Et comme nous en avons beaucoup non recouvré au dehors, je pense que nous sommes maintenant aptes à élaborer une stratégie qui va nous permettre de recouvrer la totalité de nos créances au cas contraire, la plus grande partie », nous confiait Mariam Sissoko du service de Direction des affaires administratives et financières de la SONATUR. Pour le directeur général général du CentreaAfricain de management et de perfectionnement des cadres, Jean Emmanuel Somda, par ailleurs formateur de l’atelier au présent atelier de formation, l’assiduité des participants a un été un élément déterminant dans l’atteinte des objectifs préalablement fixés. En rappel, le Centre de formation africain de management et de perfectionnement des cadres est une institution des Etats africains, créée en 1970. Il regroupe six pays membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Togo et le Niger. Le centre a pour mission principale, de former et de perfectionner les cadres en cours d’emploi. Apporte également des conseils et de l’assistance aux entreprises. En 36 ans d’existence sur le continent, le centre prône la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, l’organisation, la production, l’assurance qualité. Selon les premiers responsables du CAMPC, la reconnaissance de leurs diplômes par le CAMES est une preuve de la qualité de leur enseignement et de leur engagement sans faille au développement des Etas Africains.
Kafouniba Christien SOME
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