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Gestion des catastrophes: Les membres du COPROSUR se donnent les moyens de gérer
Publié le jeudi 20 fevrier 2014   |  AIB




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Boulsa - L’ONG/Plan Namentenga a facilité la tenue d’une session de formation des membres du conseil provincial de secours d’urgence de secours d’urgence et de réhabilitation et de réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga assurée par le conseil national le 11février 2014 à Boulsa dans le but de permettre aux membres de pouvoir répondre au mieux à leurs attributions face à une éventuelle catastrophe. Présidée par M. Panogbné Pierre Emmanuel Ouédraogo haut commissaire du Namentenga, les membres ont à cette occasion formulée des recommandations.

Digue routière emportée, habitations effondrées telles sont entre autres stigmates des inondations récurrentes que le Namentenga a rencontrées ces dix dernières années. Le COPROSUR avec l’appui de ses différents partenaires a géré tant bien que mal les différentes catastrophes.
Ainsi, dans le but de renforcer les compétences des membres, le conférencier M Bazié par ailleurs directeur de la prévention des catastrophes du CONASUR a axé sa présentation sur les sous thèmes suivants à savoir des généralités sur les catastrophes , du CONASUR , du plan multirisques , du travail en partenariat et de la fiche d’évaluation rapide des dégâts en cas de catastrophe.
Relativement à sa présentation, il a répondu avec satisfaction aux préoccupations des uns et des autres se rapportant notamment sur le plan d’urgence, le fonds national de solidarité, les moyens de prévention des crises sociales, l’état des voies de communications routières. Les participants ont demandé aux collectivités territoriales au niveau communal et régional de prendre en compte le volet secours d’urgence dans leurs plans de développement. Ils recommandent également une allocation des fonds pour le fonctionnement Une autonomisation financière des COPROSUR. Is ont apporté des amendements sur le contenu de la fiche évaluation rapide des dégâts en cas de catastrophe. La réponse du directeur provincial des infrastructures du désenclavement et du transport sur la situation de la digue routière de Niounougou laisse entrevoir que la prudence sur ce tronçon doit être de rigueur et particulièrement pendant hivernage. Tout en priant Dieu de nous éloigner d’éventuelle catastrophe, il a dit qu’au as échéant que le COPROSUR nouvellement formé soit à la hauteur de l’évènement quelque soit son ampleur. Il a remercié l’ONG/Plan pour son appui financier, le CONASUR pour sa contribution technique ; les membres pour leur assiduité.


Jean-Baptiste DAMIBA

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