L’Institut de recherches sur les finances et les investissements au service du développement (IRFID) a organisé, le samedi 3 novembre 2012 à Ouagadougou, une table ronde pour réfléchir sur les investissements et les finances au Burkina Faso, à travers le partenariat public-privé.
« Partenariats publics et privés ». C’est sous ce thème que s’est tenue le samedi 3 novembre 2012 à Ouagadougou, la table ronde de l’Institut de recherches sur les finances et les investissements au service du développement (IRFID). La rencontre a rassemblé des juristes, des entrepreneurs, etc. Selon le président de l’IRFID, le Dr Séni Ouédraogo, seulement 20% de juristes en France s’intéressent aux questions financières. « C’est pourquoi, nous envisageons contribuer à l’édification du Burkina et participer à l’émulation intellectuelle. Il est temps de démystifier les finances et investissements », a-t-il souligné. Dr Séni a en outre défini les partenariats publics et privés comme étant des contrats complexes qui se dérogent aux principes traditionnels de la commande publique, c’est-à-dire des contrats de longue durée qui associent le secteur privé à la réalisation d’un certain nombre d’équipements ou de services de l’Etat. Au cours de la conférence, plusieurs sous-thèmes ont été abordés. Ce sont, entre autres, « l’analyse conceptuelle des contrats de Partenariats publics et privés (PPP) », « le régime juridique des PPP au Burkina Faso », « le montage financier dans les partenariats publics et privés ». Pour Séni Ouédraogo, la particularité des PPP réside dans le fait que le paiement se fait en différé. « Les partenariats publics et privés sont un mécanisme de financement de modèle innovant. Le secteur privé intervient avec ses moyens pour soulager la charge financière de l’Etat », a-t-il indiqué.