Abidjan- La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, abrite, de lundi à vendredi, la 38ème assemblée générale de la Fédération des sociétés d'assurances de droit national africaines (FANAF), pour réfléchir sur les innovations nécessaires en vue d’améliorer la viabilité du secteur.
Placée sous le thème "Les nouveaux horizons de l'assurance africaine", l'assemblée générale de la FANAF réunit 600 à 700 patrons de sociétés, représentants d'organes de tutelle ou consultants venus d'une quarantaine de pays pour dégager des stratégies à même de réduire considérablement le coût des souscriptions et d'améliorer le taux de pénétration du secteur qui, au Burkina Faso, est encore très faible (< 1%).
Par ailleurs, à l’issue des assises, le président de la FANAF, le Camerounais Protais Ayangma devrait céder sa place au Sénégalais Adama Ndiaye.
En 2012, le secteur avait dû réviser le code de la Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA) afin d'instaurer le paiement au comptant des primes d'assurances. Le véritable défi des assureurs est d'instaurer une culture de l'assurance en Afrique. Pour les assureurs africains, il s'agit aussi de “passer de l'assurantiel à l'assistanciel”, notamment dans le secteur de la santé où le suivi est primordial.