Dans leurs livraisons de ce mercredi, les quotidiens burkinabè se sont intéressés à la situation politique nationale et aussi aux manifestations d’humeur en cours dans le pays.
Ainsi L'Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : « Inspecteurs et contrôleurs du travail : 48 heures de sit-in pour se faire entendre ».
Selon ce journal, le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a lancé un mot d'ordre de protestation, les 18 et 19 février 2014, à la Direction régionale du travail et de la sécurité sociale du Centre (Ouagadougou).
« Ce corps professionnel va protester contre la nouvelle grille indemnitaire des agents publics de l'Etat qui, selon le syndicat, les a oubliés à certains de ses endroits », souligne L'Observateur Paalga.
A ce sujet, un autre quotidien privé, Le Pays, laisse lire : « Ils dénoncent une injustice faite à leur corps ».
Le Quotidien revient sur une autre manifestation, celle organisée hier à l'école nationale de santé publique, à Ouagadougou, en titrant : « Manifestation de colère des élèves infirmiers ».
Le même journal informe qu'à l'Université Ouaga II « Des étudiants mécontents bloquent la voie ».
En politique, Le Quotidien aborde l'implantation du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, fondé par les démissionnaires du parti présidentiel), dans les régions du pays et parle d'« opération de séduction à l'Est ».
Au même moment, Le Pays donne la parole au constitutionnaliste et enseignant, Pr Augustin Loada qui déclare en première page du journal : « Le président du Faso n'est pas au dessus de la constitution ».
Sidwaya, le quotidien national, quant à lui, évoque la visite du président du Faso, Blaise Compaoré au Qatar, avec ce titre : « Les financements en bonne voie pour des projets d'autoroutes et de cités ».